lundi 31 mai 2010

Réparer les erreurs du passé.


Vendredi dernier, le commissaire Gary Bettman a utilisé les termes "réparer les erreurs du passé" pour parler d'un retour éventuel de la LNH à Québec et Winnipeg. Pour tous les amateurs de hockey désireux de voir la LNH revenir dans nos murs, il s'agit d'une ouverture réelle de la LNH pour Québec. Les récents mois ont été encourageants sur plusieurs points concernant ce projet de retour de la LNH mais cette déclaration nous permet de croire que celui-ci vient de franchir une étape supplémentaire et qu'il est peut-être à nos portes. Si nous nous prenons en main!

La LNH admet que le départ des Nordiques était une erreur. Il est maintenant temps pour Québec d'admettre également la partie importante du blâme qui lui revient concernant le départ de son équipe. Ne pas construire d'amphithéâtre à Québec en 1995 était une erreur. Il est impératif que nous réparions cette erreur du passé!

Un nouvel amphithéâtre à Québec lancerait un message de dynamisme et de rajeunissement de la vieille capitale. Il donne du même coup les outils à Québec pour réaliser ses plus grandes aspirations. Qu'on arrête de niaiser avec le "puck", le filet est ouvert et il faut tirer profit de la situation.

Nul doute, le retour de Québec dans la LNH serait profitable pour la LNH mais c'est avant tout à Québec que le retour de la LNH à Québec profiterait le plus!

Je suis en faveur d'un financement public pour un nouvel amphithéâtre à Québec. Plus d'un million de personnes passent annuellement par le colisée actuel. C'est un nombre bien amplement suffisant pour justifier l'implication des fonds publics dans la construction d'un édifice moderne susceptible de devenir le nouveau symbole de fierté de la Capitale.


vendredi 7 mai 2010

Les Coyotes de... Winnipeg?


















Les Coyotes évolueront-ils à Phoenix la saison prochaine ? La LNH, après avoir sauvé la concession en l'achetant pour la conserver dans le désert, croyait bien être sous le point de revendre l'équipe à Jerry Reinsdorf confirmant ainsi l'avenir des Coyotes à Phoenix. Mais voilà que Reinsdorf ressort sa clause de sortie après 5 ans si l'équipe ne réussit pas à faire ses frais, chose qu'elle n'a pas réussi à faire à ses 13 premières années. En fait, c'est plus de 300M$ que l'équipe a perdu depuis son transfert à Phoenix dont 30M$ à chacune des trois dernières saisons. Et puisqu'il reste encore 24 ans au bail, la ville de Glendale ne veut pas accorder cette clause de sortie à Reinsdorf.

Glendale a donc demandé au groupe Ice Edge de revenir à la table de négociation. Plus tôt en avril, la ville de Glendale avait rejeté l'offre du groupe Ice Edge en faveur de l'offre de Reinsdorf, croyant pouvoir finaliser facilement les derniers détails. Mais voilà que ces détails qui incluent cette clause de sortie après 5 ans font faire demi-tour à la ville. En fait, nous n'en sommes pas à un demi-tour près dans la saga des Coyotes. Tous ces demi-tours font en sorte qu'on tourne en rond depuis plusieurs mois dans ce dossier...

Quant à elle, l'offre initiale du groupe Ice Edge engageait la ville de Glendale à payer les pertes d'opération. Dois-je répéter que c'est presque 100M$ qui a été perdu au cours des 3 dernières années!!! Ice Edge et la Ville de Glendale parviendront-ils à s'entendre...? On part de loin.

Tout cela fait en sorte qu'aujourd'hui, Winnipeg se retrouve plus près que jamais de ravoir son équipe. On parlait de demi-tours plus tôt... Winnipeg vers Phoenix en 1996. Phoenix vers Winnipeg en 2010 ?

Les trois prochaines semaines sont déterminantes pour l'avenir du hockey à Phoenix. Quel avenir au fait? Voici ce que déclarait en cours l'ancien propriétaire de l'équipe, Jerry Moyes, devant le Juge Redfield T.Baum avant que celui-ci n'accorde l'équipe à la LNH plutôt qu'à Jim Balsillie à l'automne dernier: "Je crois avoir fait ma part. J'ai mis beaucoup d'argent et de temps pour les Coyotes. J'ai fait de mon mieux pour que ça marche. Le hockey ne marchera pas dans le Sud. Le plan Bettman n'est pas réalisable."