mardi 4 juin 2013

L'heure du verdict approche

Aujourd'hui est une journée importante.  En avril dernier, Glendale a engagé la firme Beacon Sports Capital Partners LLC (Beacon) pour l'aider à émettre un appel d'offres pour la gestion de l'aréna public Jobing.com. Cet appel d'offres se terminait vendredi dernier, 31 mai. Depuis, les soumissions ont été revues par Beacon Sports afin de déterminer quels soumissionnaires se qualifiaient pour analyse plus profonde de la soumission. C'est cet après-midi que la firme devrait présenter la liste des soumissionnaires qualifiés aux conseillers de Glendale en session close.  Inutile de dire que l'avenir des Coyotes à Phoenix (Glendale) est intimement lié au choix final du gestionnaire. Au moment d'écrire ce blogue, j'apprends que 4 soumissionnaires se sont qualifiés pour analyse plus profonde de la soumission.  

La ville de Glendale a adopté un budget qui sera effectif à compter du 1er juillet prochain et dans celui-ci, la Ville prévoit un montant de 6M$/année en frais de gestion de leur aréna. 

Deux questions se posent: Le groupe RSE (Renaissance Sports & Entertainment) a-t-il soumissionné? D'autres soumissionnaires l'ont-ils fait au prix ou inférieur au prix prévu par Glendale?

Selon Mike Sunnucks, journaliste de Glendale qui suit de près le dossier des Coyotes, le groupe RSE ferait partie de la liste des soumissionnaires.  Si tel est le cas, je m'interroge sur la légitimité de leur rencontre de la semaine dernière auprès des décideurs. Le fait que la firme Beacon était impliquée dans le processus permettait peut-être au groupe RSE et à la LNH de rencontrer le maire et les conseillers.  Peu importe, à quel prix RSE a-t-il soumissionné?

En prenant pour acquis que RSE a soumissionné, il est certain qu'ils l'ont fait à un prix beaucoup plus élevé que les 6M$ prévus par Glendale.  Dans un récent article de Forbes sur la vente des Coyotes au groupe RSE, on apprenait que le prix de vente était de 170M$ et que RSE disposait de 250M$ pour l'achat qui sont répartis ainsi:

  • 45M$ (18%) en équité du groupe RSE 
  • 120M$ (48%)provenant d'une firme d'investissement (Fortress Investment Group)
  • 85M$ (34%) d'un prêt de la LNH
TOTAL: 250M$ 

On apprend également que le groupe RSE pourrait compter sur le montant maximum prévu par le partage des revenus et que le groupe RSE disposait d'une trève de 5 ans avant de devoir commencer à rembourser la LNH.

Toujours selon l'article de Forbes, le prêt de 120M$ provenant de Fortress Investment Group (FIG) serait remboursé par les frais de gestion payés par Glendale.  Joyce Clarke, ancienne conseillère de Glendale battue par Samuel Chavira, nous laisse entendre que le prêt serait un prêt de 9% d'intérêt.  Après tout, c'est une firme d'investissement! 

On ne sait pas si ce prêt est à intérêts cumulés ou non.  Prenons le cas plus "optimistes" où les intérêts ne seraient pas cumulés.  Le groupe d'investissement FIG recevrait donc que les intérêts jusqu'à la fin du terme où le Capital lui serait alors entièrement remboursé.  Dans ce cas-ci, sur 120M$, c'est 10,8M$ par année que RSE doit aller soutirer de la Ville de Glendale.  Sur 5 ans, c'est 24M$ de plus que ce qui est prévu au budget de la Ville.  Dans des conditions économiques difficiles pour Glendale...

Qu'arrivera-t-il au bout de 5 ans?

La période de non remboursement du prêt de la LNH est de 5 ans.  Il est possible que le terme du prêt de FIG soit également de 5 ans.  Si tel est le cas, l'entente avec Glendale devrait également prévoir une clause de sortie après 5 ans. Voilà là un deuxième obstacle important pour le groupe RSE qui tente d'obtenir une entente avec Glendale.  

Et si après 5 ans - comme après les 17 premières d'ailleurs - l'équipe ne réussissait pas à faire ses frais, une décision devrait être prise. L'idée est sans doute que l'équipe serait vendue à plus de 250M$ et chacun reprendrait ses billes...sauf Glendale!  Le groupe FIG aurait fait du 9% (54M$) pendant 5 ans, la LNH aurait tout essayé et ne perdrait que les intérêts sur 85M$ et le groupe RSE n'aurait rien perdu.  Avec de la chance et l'aide de la LNH via le partage des revenus, RSE aurait peut-être perdu un peu moins que les 80M$ de surplus en 5 ans et ainsi réussi à faire quelques millions de dollars. Et encore davantage si le prix de vente est supérieur à 250M$.

Est-ce que des conseillers municipaux élus sur la promesse de redresser les finances publiques, particulièrement celles entourant les Coyotes, se laisseront tenter?  

Et pourquoi la LNH, habituellement si discrète dans ses négociations, a-t-elle laisser couler dans Forbes les détails de l'offre d'achat de RSE dans laquelle on apprend qu'elle finance à la hauteur de 85M$ sans intérêt sur 5 ans et avec un partage des revenus généreux l'achat des Coyotes et qu'il ne reste finalement plus que l'apport de Glendale pour conclure positivement toute cette saga?  Personne ne se leurre en pensant que c'est pour montrer leur bonne foi et pour mettre de la pression sur les élus de Glendale.

Alors qu'une analyse des soumissions est prévue lundi prochain, Craig Morgan, journaliste de Fox Arizona, rapporte qu'Anthony LeBlanc du groupe RSE rencontrera demain le directeur de la ville de Glendale, Dick Bowers.  Le groupe RSE, sans doute pressé par le temps, veut sans aucun doute mesurer les chances réelles de son groupe d'obtenir la gestion du Jobing.com Arena. De toute évidence, la LNH/RSE doivent prendre des décisions plus rapidement que ce qui est dicté par l'agenda de Glendale...

L'heure du verdict approche!


vendredi 31 mai 2013

Go West!

Je l'avoue, j'ai sous-estimé Seattle! J'ai sous-estimé Seattle en raison de son aréna de basketball non propice au retour rapide du hockey. J'ai sous-estimé Seattle en me disant que le hockey serait le 3ième - ou 4ième si le Basketball devait arriver - sport professionnel de la ville.  Mais c'est justement un problème pour la LNH!  La ville de Seattle est représentée au football et au baseball.  Et elle pourrait l'être bientôt via une expansion au basketball.  Et la ville de Phoenix est représentée dans les 3 autres sports majeurs.

Il est clair que la LNH veut être reconnu comme un sport majeur.  Et quand on regarde la carte des villes représentées, la LNH a plus l'air de la ligue Northern ou de la Ligue Northeast qu'une ligne Nationale!

Si la LNH veut être perçue comme une ligue "Nationale" et une ligue "Majeure", elle doit comprendre des villes comme Phoenix et Seattle à l'intérieur de ses rangs.  Je deviens de plus en plus convaincu que, lorsque la LNH a établi ses objectifs d'avenir il y a quelques années, elle a remarqué qu'elle avait des trous dans l'Ouest, qu'il y avait un gros déséquilibre dans la disposition de ses équipes.  Ce déséquilibre devait être corrigé pour devenir Majeure et Nationale.





Il y a deux ans, en transférant Atlanta vers Winnipeg, ce n'était pas le déménagement idéal aux yeux de la Ligue mais au moins, ça répondait à un besoin d'aller vers l'Ouest.

Par contre, déménager Phoenix, ce serait un dur coup pour la Ligue dans l'optique de devenir Nationale et Majeure. La déménager vers Seattle serait un moindre mal.  Mais la déménager vers Québec, ça fait doublement mal!  Non seulement on enlève à la LNH une ville représentée par les 3 autres sports majeurs mais on la transfère dans le Nord-Est du continent, point cardinal déjà fort bien garni en terme d'équipes de la LNH.  Ce n'est certainement pas en lien avec les objectifs de la LNH!

Et ce n'est pas parce que bettman a quelque chose contre Québec! Je suis convaincu au contraire qu'il apprécie Québec et qu'il respecte cette ville comme un marché potentiellement lucratif pour la LNH. Mais pas pour recevoir Phoenix.  Bettman l'a répété a plus d'une reprise:"Dans les bonnes conditions, Québec serait un excellent marché!"

Pour Gary, remplacer Phoenix par Québec, ce n'est pas ce qu'il considère être "les bonnes conditions".  Déménager Columbus, la Floride/Tampa Bay ou à la limite New Jersey pourrait être une "bonne condition" pour revoir Québec dans la LNH.  L'Expansion pourrait aussi être considéré "une bonne condition".  Mais pas Phoenix!

Mais ça ne veut pas dire que ça n'arrivera pas quand même.  Le refus de la NBA de transférer les Kings de Sacramento vers Seattle empêche la LNH de transférer immédiatement les Coyotes vers Seattle (même si ce serait un aréna atroce) et/ou freine la ligue Nationale de vouloir poursuivre la tutelle à Phoenix.

On aura peut-être nos Nordiques cet automne mais ce ne sera pas dans "les conditions idéales" pour Bettman.  Et ce n'est pas parce que Bettman ne considère pas le marché de Québec comme idéal pour le hockey.

À suivre...

mercredi 29 mai 2013

Deal or No Deal

Voilà plusieurs mois que je n'ai pas écrit sur le dossier des Coyotes.  Je n'ai pas écrit car je n'avais rien de nouveau à dire sur cette saga qui tourne en rond depuis plusieurs moi.  Je n'ai pas non plus écrit quand le groupe Renaissance Sports Entertainment (RSE) mené par Grosbee et Leblanc négociait avec la LNH car j'avais déjà tout dit à ce sujet: "Personne n'achètera les Coyotes pour les opérer à Glendale sans une aide majeure de la Ville et sans une clause de sortie."

Aujourd'hui, la LNH et RSE se sont présentés à Glendale pour rencontrer, par petits groupes, le maire et les conseillers de la Ville. Cette rencontre a en inquiété plus d'un au Québec et fait conclure que l'avenir des Coyotes à Glendale était assuré, que l'espoir de ravoir nos Nordiques cet automne était pratiquement anéanti.

Il s'agit pourtant d'une étape obligée avant l'annonce d'un transfert!  Peu importe le nom des villes impliquées.  On ne déménage pas une concession sans qu'il y ait ce genre de rencontre de la dernière chance.

Voyons les faits:

  • La LNH ne veut rien savoir de demeurer propriétaire des Coyotes et de les opérer une année de plus.  La non venue de Seattle dans la NBA et, subséquemment, la non construction d'un amphithéâtre dans cette ville ne fait que confirmer cette position de la LNH.
  • Le nouveau maire et les nouveaux conseillers de Glendale se sont faits élire avec la promesse de ne pas imiter l'ancien conseil de Ville en ce qui a trait à leur position dans le dossier Coyotes.
  • La Ville de Glendale a d'ailleurs lancé un appel d'offres pour la gestion du Jobing.com Arena, demande des gestionnaires d'expérience et prévoit payer 6M$/année pour la gestion. Cet appel d'offres se termine le 31 mai et déjà plusieurs offres seraient sur la table.
  • La LNH n'a pas renouvelé l'AMULA (Arena Management, Use and Lease Agreement) avec Glendale qui se terminait le 24 mai dernier.  Pourtant, depuis quelques années, on nous faisait rapidement savoir quand la LNH et Glendale prolongeaient, parfois de mois en mois, cette entente de gestion.
La LNH ne peut donc que difficilement espérer garder les Coyotes sous tutelle car après le 31 mai, advenant qu'elle souhaite - encore - opérer les Coyotes à Glendale, la LNH deviendrait un locataire à un gestionnaire qui lui chargerait sans doute des frais d'utilisation.

La LNH et le groupe RSE se présentaient à Glendale aujourd'hui dans l'espoir de canceller l'appel d'offres devant se terminer vendredi et avec l'espoir que la Ville et RSE pourraient en venir à une entente permettant la survie des Coyotes.  Bien sûr qu'une telle entente aurait dû être confirmé par un vote à être tenu plus tard.  Sans confirmer une telle entente sur le coup, la LNH cherchait une manifestation rassurante de l'intention de voter favorablement. 

À vous de voir s'il y a eu manifestation rassurante pour la LNH.  Voici une citation du maire Jerry Weiers rapportée sur twitter par le journaliste Paul Giblin de l'Arizona Republic: "It's a step in the right direction. Is it a step enough? I don't know."

Plus tard, la Ville a émis ce communiqué officiel: "The City Council will not be making a decision regarding the Coyotes until all pertinent information has been collected and reviewed and all the available options have been thoroughly studied. This includes several bids the city is expected to receive this Friday (May 31) from qualified venue managers interested in operating the city owned Jobing.com Arena. Glendale is committed to moving forward on a plan that is in the best interests of our city and our citizens."
(Le conseil de Ville ne prendra pas de décision sur les Coyotes avant d'avoir obtenu toutes les informations pertinentes et avant d'avoir étudié et analysé toutes les options possibles.  Ceci inclus les offres multiples que nous nous attendons à recevoir d'ici vendredi (31 mai) de la part de gestionnaires qualifiés et intéressés à opérer le Jobing.com Arena.  La Ville de Glendale est décidée à aller de l'avant avec un plan qui est dans les meilleurs intérêts de la Ville et de ses citoyens.)

Pour être poli, ce n'est pas ce que j'appelle une manifestation rassurante pour la LNH... 

Et du côté de la LNH, on est à court de temps et d'options et le communiqué officiel émis par l'entremise de Bill Daly le rappelle:  "We had a number of constructive meetings today with the Mayor, various members of the City Council and the acting City Manager. Everyone involved in today's discussions shares the desire and ultimate objective of transitioning the ownership of the Coyotes and safeguarding the franchise's long-term future in Glendale. We expect that representatives from the Renaissance group will begin meeting with the City to see if a mutually agreeable lease arrangement can be forged expeditiously. We will have no further comment pending completion of that process."
(Nous avons eu des rencontres constructives aujourd'hui avec le maire et les différents membres du Conseil de Ville et le Directeur-Général. Tous les intervenants partageaient le même désir et le même objectif ultime de permettre la transition de propriété des Coyotes permettant la survie à long terme de la concession à Glendale.  Nous nous attendons à ce que les représentant de RSE enclenchent
 des rencontres avec la Ville pour voir si un accord mutuel de gestion peut être conclu rapidement. Nous n'émettrons aucun autre commentaire.)

Quand le communiqué de la LNH parle d'un accord qui doit être conclu, il ne dit pas "in the coming weeks". Il utilise le mot "expeditiously".  Il ne s'écroulera donc pas encore plusieurs semaines avant la conclusion de ce dossier.  Celui-ci doit se conclure de façon expéditive... 

Cette journée de rencontres en était une de la dernière chance au cours de laquelle la LNH et RSE mettaient cartes sur table en demandant à Glendale: Deal or no deal? Si la décision doit être rendue rapidement.  Si la LNH et RSE ne convainquent pas Glendale d'abandonner l'appel d'offres et que la Ville se rend au bout du processus, la LNH devra conclure que la réponse est "No deal".  

Le hockey serait alors impossible à opérer à Glendale.  La LNH de le veut pas en tant que propriétaire et depuis le 24 mai, elle ne le peut pas non plus.  

Si la LNH se permet d'aller aussi loin dans le calendrier 2013 avant de prendre une décision sur l'avenir des Coyotes, c'est sans doute que son plan B est déjà bien établi.  Et ce plan B aussi doit avoir une date limite pour pouvoir opérer en 2013-14.  

Vendredi?

vendredi 1 février 2013

Le dernier clou dans le cercueil

Une étape importante vient d'être franchie hier.  En effet, pour la première fois depuis les trois dernières années de cette saga, l'éventuel acheteur ne peut compter sur le support de la Ville de Glendale. Précédemment, Glendale avait tenté de bafouer la "Gift Clause" avec Matt Hulsizer.  Avec Jamison, la Ville avait contourné cet obstacle en lui allouant de généreux frais de gestion. Mais depuis hier, la volonté politique à Glendale a disparu avec la fin de l'échéance!

L'incapacité de Greg Jamison de compléter son financement à temps et l'impossibilité pour son groupe de profiter de la généreuse offre de plus de 300M$ de la Ville de Glendale pour gérer le Jobing.com arena marque donc la fin de l'implication financière de la Ville dans la sauvegarde des Coyotes. En fait, cette étape représente fort probablement le dernier clou dans le cercueil des Coyotes.  Le nouveau maire de Glendale, Jerry Weiers, affiché clairement en défaveur de cette entente signée par le précédent conseil de ville, a confirmé qu'il n'accorderait pas de temps supplémentaire au groupe Jamison. Un point de non retour a donc été franchi hier.  Un point de non retour en 2013-2014 des Coyotes à Glendale...? Ça pourrait se confirmer dans les mois à venir.

Scénarios possibles:

Déjà hier on parlait d'un ou deux autres groupes.  Je n'y crois pas! D'abord car ce groupe se serait manifesté depuis bien plus longtemps puis, deuxièmement, parce que si ce groupe existait réellement, il se serait lié à Jamison sachant que ce dernier profitait d'une entente mirobolante de plus de 300M$ avec la Ville de Glendale et que celle-ci ne reviendrait pas sur la table une fois le 31 janvier 2013 passé.

Jamison parle maintenant de négocier une nouvelle entente. Mais pourquoi celle-ci ne lui a pas permis de trouver des investisseurs?  De toute évidence, l'engagement pour 20 ans aura été perçu comme plus négatif que les 300M$ reçus durant cette période.  Si Jamison veut une nouvelle entente susceptible d'intéresser de potentiels investisseurs, il devra convaincre le nouveau maire de Glendale de lui accorder une offre de gestion, sans doute moins généreuse, mais assortie d'une clause échappatoire.  Ça ne risque pas d'arriver! D'autant plus que les frais de gestion qui seront demandés par Jamison pour les premières années risquent d'être tout aussi élevés que ceux de l'entente qui est devenue caduque aujourd'hui. Je me répète mais ça ne risque pas d'arriver!

Il reste donc deux options: La LNH demeure propriétaire ou elle s'en départie.

On entend aussi dire que Seattle serait favorisée pour accueillir les Coyotes et que les villes de Markham et Québec entreraient dans la Ligue via une expansion. Tout ça sous prétexte que Québec et Markham ont plus les moyens de payer pour une équipe d'expansion que Seattle.  Je ne crois pas à cette théorie.  D'abord parce que Seattle n'est pas du tout prête à recevoir une concession et aussi parce que, puisque la LNH est détentrice des Coyotes, elle peut donc négocier le prix de vente presque au même titre qu'elle peut le faire avec une équipe d'expansion. Que ce soit via une relocalisation ou une expansion, je crois que la LNH obtiendra du groupe Quebecor le prix qu'elle désire.  Et s'il y a de quoi, ce montant est peut-être déjà convenu depuis longtemps.

Il y a plus d'un an, je me souviens que Marcel Aubut avait parlé d'un retour pour l'automne de 2013.  Je ne comprenais alors pas ce qui pouvait être différent entre 2012 et 2013. Je me disais que si une solution (Jamison) était trouvée pour que les Coyotes évoluent à Glendale cette saison-ci (2012-13), elle serait tout aussi bonne en 2013-2014. Après tout, on parlait d'une entente de 20 ans...! J'avais oublié le possible et éventuel lock-out et l'espoir que cette nouvelle entente négociée puisse peut-être sauver les Coyotes. C'est pour ça que la LNH a repoussé au maximum les dates buttoirs. Ce ne fut pas le cas et la nouvelle convention est signée pour les 10 prochaines années. La LNH ne devrait donc pas attendre la prochaine négociation de la CBA pour espérer sauver les Coyotes... Mais à titre d'avocat de la LNH, Me Aubut connaissait sans doute cette variable. Sa prévision de 2013 prend maintenant tout son sens. 

À l'image de ce qui est arrivé à Atlanta, la LNH niera toutes les rumeurs de relocalisation.  Jusqu'à ce que ce soit confirmé quelque part au mois de mai.  

En attendant, j'aime le silence de Pierre-Karl Péladeau...!  Je vais traduire son silence par une phrase qu'il a utilisée à quelques reprises: "Vive les Nordiques!"