vendredi 23 décembre 2011

Un club de Dindes! (Version Canadiens)

À chanter sur l'air de: "Le temps d'une dinde" de I-A Tremblay

Bonjour c'est moi Monsieur Gauthier, (Bis)
Est-ce que ça vous tente d'être choqué? (Bis)
Est-ce que vous êtes des loosers? (Bis)
Est-ce que vous êtes des fefans? (Bis)
On vient d'en perdre 5 d'affilées! (Bis)
Pis v'la Ottawa et pis Tampa (Bis)

On se fait battre par n'importe qui
Pis mes amis c'est pas fini!

PK Sulbanc (Bis) - Martin Dehors (Bis) - Price sur le banc (Bis) - Tout l'monde dehors!

Pis les journalistes qui disent:
"C't'un club de din-des din-des din-des,
Tiens vl'a Gomez prend donc aussi Kaberle,
Un club de din-des, din-des, din-des,
Les Saintes dindes bleu-blanc-roug',
Oui je les emmerd'rai encor' longtemps!"

La métropole est en émoi (Bis)
Et à Québec, nous on festoie (Bis)
Le club végète dans le sous-sol (Bis)
Jacques Martin lui y ri-i-gole (Bis)
Les défaites s'accumulent
Pis à chaque partie on nous en-(BIP sonore)!

PK Sulbanc (Bis) - Martin Dehors (Bis) - Price sur le banc (Bis) - Tout l'monde dehors!

Pis Randy lui qui nous dit:
"It's a club of turkeys, turkeys, turkeys,
shit Gauthier give me some forwards,
It's a club of turkeys, turkeys, turkeys,
When the fuck will I win a 1st game,
Now, I miss Jacques Martin!"

Plus tard on sera éliminé (Bis)
Quelque part vers la mi-février (Bis)
Nos partisans sont en joualvert (Bis)
Pour oublier, y boivent d'la bière (Bis)
La Molson passe de travers, pis le Centre Bell sera désert!

PK Sulbanc (Bis) - Martin Dehors (Bis) - Price sur le banc (Bis) - Tout l'monde dehors!

Pis les journalistes qui disent:
"C't'un club de din-des din-des din-des,
Tiens vl'a Gomez prend donc aussi Kaberle,
un club de din-des, din-des, din-des,
les Saintes dindes bleu-blanc-roug', oui je les emmerd'rai encor' longtemps!"

Oui je les emmerd'rai encor' longtemps!

samedi 3 décembre 2011

Réalignement des divisions: On aurait pensé à Québec!

Voici, selon Eliotte Friedman de Hockey Night In Canada, les divisions qui seraient proposées au meeting des gouverneurs cette semaine.

Div 1: Vancouver, Calgary, Edmonton, San Jose, Los-Angeles, Anaheim, Colorado, PHOENIX (8 équipes)
Div 2: Winnipeg, Détroit, Chicago, St-Louis, Colombus, Nashville, Minnesota, Dallas (8 équipes)
Div 3: Toronto, Ottawa, Montréal, Boston, Buffalo, Floride, Tampa Bay (7 équipes)
Div 4: Philadelphie, Pittsburgh, NY Rangers, NY Islanders, New-Jersey, Washington, Caroline.

Québec n'y apparait évidemment pas mais ce qui est apparent, c'est que Phoenix se retrouve dans une division de 8 équipes et que les Canadiens, celle où devrait logiquement se retrouver les Nordiques, n'en compte que 7...!!!

De plus, on remarque que les deux divisions situées géographiquement le plus à l'Ouest du continent contiennent tous deux 8 équipes alors que celles situées dans l'Est, n'en compte que 7...

On pourra donc annoncer tout bonnement ces nouvelles divisions au sortir du meeting et, en fin d'année, transférer Phoenix à Québec sans pour autant dé-balancer tout le reste de la ligue.

Soyons prêts!

mardi 29 novembre 2011

La situation des Coyotes: Des indices à venir bientôt!

En juin dernier, Elaine Scruggs, mairesse de Glendale, laissait clairement entendre qu'elle avait une date butoir fixe concernant le Jobing.com arena et la situation des Coyotes. Si elle affirmait que la situation idéale pour sa ville serait que les Coyotes soient le locataire principal de l'aréna, elle disait également qu'elle ne voulait pas préparer le prochain budget de la ville avec cette inconnue, que Glendale devrait alors envisager ce que serait l'avenir sans les Coyotes et que la ville deviendrait dans ces circonstances le gestionnaire principal de la bâtisse. Qualifiant toute cette saga de "distraction totale", elle affirmait même qu'elle n'était pas prête à attendre plus longtemps si la situation perdurait.

Or, cette semaine dans le Globe and Mail, on apprenait de la plume de David Schoalts que cette fameuse date butoir, c'est ce jeudi, 1er décembre! L'auteur invitait même les gens de Québec à demeurer alerte.

Je ne sais pas où il a pris cette information concernant cette date du 1er décembre mais si elle est vraie, et je n'ai pas de raison de douter puisque nous sommes en fin d'année 2011, et si Mme Scruggs demeure ferme dans son intention de ne pas étirer cette agonie qui dure depuis bientôt 3 ans et qui est devenue une distraction pour sa ville, elle pourrait donc très bien, dans les prochains jours ou semaines, donner de sérieux indices sur l'avenir des Coyotes.

Une chose est certaine, Glendale ne récidivera pas et ne donnera pas un autre 25M$ à la LNH. Car au-dela du budget qu'elle doit préparer pour sa ville, elle doit aussi être réélue lors des élections municipales du 5 novembre 2012. L'un des principaux reproches que font à son administration ses opposants aspirant au poste de maire, c'est justement celui d'avoir gaspiller 50M$ sur deux ans pour aider à sauver les Coyotes.

RÉUNION DES GOUVERNEURS

En même temps que la ville de Glendale semble arriver à la croisée des chemins, la LNH tiendra, du 4 au 6 décembre, sa réunion des gouverneurs (BOG). Il sera alors notamment question du ré-alignement des divisions. Il est prévu que le BOG arrive à une conclusion sur ce sujet déjà débattu lors de la réunion de septembre dernier. Une des raisons pour laquelle le BOG n'avait pas conclu en septembre était justement la situation hasardeuse entourant les Coyotes de Phoenix. Mais quatre mois plus tard, rien n'a changé!

Je ne sais pas ce qui sortira de cette réunion dans les médias. Bettman niera sans aucun doute que le BOG a discuté d'un possible déménagement des Coyotes et, par le fait même, des autres options. Une chose est certaine, si la situation était au beau fixe partout dans la LNH, le BOG annoncerait qu'ils en sont venus à une entente et que Winnipeg jouera dans telle division de la Conférence de l'Ouest en 2012-2013 et que Détroit déménage dans l'Est.

Et si tel n'est pas le cas, et ce ne le sera pas j'en suis certain, il s'agira assurément d'un excellent indice que les Coyotes disputent leur dernière année en Arizona. Bien sûr que la LNH ne l'admettra pas. La ligue tentera de gagner du temps en expliquant aux journalistes qu'ils n'ont pas encore décidé s'il y aurait 4 ou 6 divisions l'an prochain, etc.

Peu importe la façon, Bettman tentera de gagner du temps jusqu'en mai prochain. Ou jusqu'à ce que Mme Scruggs nous dépose un budget ou fasse une sortie quelconque laissant clairement comprendre que l'agonie est terminée, que le respirateur a été débranché et que le coyote est mort!

Soyons prêts!

samedi 19 novembre 2011

Et pourquoi pas une conférence NORD et une conférence SUD?

Lors de la prochaine réunion des gouverneurs qui aura lieu les 5 et 6 décembre prochain à Pebble Beach, les Gouverneurs se pencheront sur le réalignement des divisions et conférences. La LNH aimerait revenir vers un système de 4 divisions répartis en 2 conférences plutôt que le format actuel de 6 divisions.

D'abord, j'ai pris pour acquis que les Coyotes allaient déménagé l'an prochain et pour mon plaisir que je crois être très réaliste, je les fais évoluer à Québec.

Puisque les équipes de la LNH sont situées, pour la grande majorité, dans l'Est du continent, il devient extrêmement difficile de diviser les équipes de façon égale dans un rapport Est/Ouest. Dans les faits, en agissant ainsi, on pénalise des équipes comme Détroit et Colombus en les faisant voyager exagérément par rapport à d'autres équipes de la conférence de l'Est.

Par contre, en divisant les équipes selon un axe Nord/Sud pour former les conférences, la LNH minimiserait ces différences susceptibles d'avoir un impact important en fin de saison. Évidemment, selon le modèle que je propose à la LNH, des divisions Est/Ouest seraient ensuite composées à l'intérieur de chacune des Conférences. Selon mon modèle, les Red Wings évolueraient encore dans la division Ouest mais leurs rivaux de conférence Nord, eux, se retrouveraient dans l'Est. Ça limiterait de beaucoup leurs voyages à l'intérieur de la conférence.

Voici donc ma proposition:

CONFÉRENCE DU NORD:

Division Est:
Toronto
Ottawa
Montréal
Québec
Boston
Buffalo
NY Rangers
NY Islanders

Division Ouest:
Vancouver
Edmonton
Calgary
Winnipeg
Détroit
Minnesota
Chicago

CONFÉRENCE DU SUD:

Division Est:
Floride
Tampa Bay
Caroline
Washington
Colombus
Philadelphie
Pittsburgh
New-Jersey

Division Ouest:
San Jose
Los-Angeles
Anaheim
Colorado
Dallas
St-Louis
Nashville

Évidemment, à titre d'amateur de hockey, je n'aime pas l'idée de perdre Crosby et Ovechkin mais en échange, la conférence des Canadiens et futurs Nordiques gagnent Détroit et Chicago.

L'autre incongruité de ce système est de devoir séparer New-Jersey des Rangers. Mais il n'y a pas de système parfait et je crois que celui-ci n'est pas mal du tout. Les Devils conserveraient tout de même plusieurs rivaux de longues dates avec Pittsburgh, Philadelphie, Washington et Caroline. D'un autre côté, je me dis que les Mets et les Yankees au baseball ainsi que les Giants et les Jets au football n'appartiennent eux non plus pas à la même conférence. Ce ne serait donc pas une première que de séparer deux équipes new-yorkaises.

Et vous, qu'en pensez-vous?

P.S.: si les Coyotes devaient rester à Phoenix et jouer dans la conférence du Sud, alors, les Devils monteraient dans la conférence du Nord.

lundi 19 septembre 2011

Votez pour 204!

Bonjour,

Bientôt, vous serez appelez à vous prononcer sur le projet de loi privé 204, projet d'abord présenté au printemps par Mme Agnès Maltais, députée de Taschereau pour le Parti Québécois et porte-parole de l'opposition officielle pour la Capitale-Nationale, et qui devrait, dans les prochains jours, être ramené par le leader du Gouvernement, M.Jean-Marc Fournier.

L'adoption de ce projet de loi privé permettra à un projet positif et rassembleur de se concrétiser. Ce projet d'amphithéâtre, dois-je vous le rappeler, continue toujours d'être fortement supporté par la très grande majorité de la population impliquée.

La Ville de Québec demande à l'Assemblée nationale une Loi privée concernant l'amphithéâtre de Québec afin de permettre la conclusion de l'entente avec Quebecor, entente dont on connait maintenant tous les détails. Contrairement aux allégations de messieurs De Belleval et Miville De Chêne qui accusent M.Labeaume d'infractions très sérieuses aux lois et règlements, cette demande de Loi privée n'est pas du tout un aveu d'avoir agi de façon malhonnête ou encore que, judiciairement, l'entente avec Quebecor soit illégale. Seul un juge pourrait en venir à une telle conclusion. M. De Belleval et Miville De Chêne ne sont pas juges et n'ont aucune formation en droit. Leurs prétentions sur l'illégalité de cette entente de gestion n'ont aucune valeur réelle.

De leur côté, Messieurs De Belleval et Miville De Chêne considèrent que le législateur n'avait pas donné à la Ville de Québec le pouvoir de passer un tel contrat de gestion avec Quebecor. S'ils sont honnêtes dans leur démarche, ils ne pourront s'objecter à ce que le coeur de la démocratie que représente l'Assemblée Nationale cautionne cette entente par l'adoption du projet de loi 204.

Mais la preuve a depuis fort longtemps été faite que leurs démarches ne sont pas aussi pures qu'ils aiment le laisser paraître.

La non réussite de ce projet enverrait le message qu'il n'est plus possible, au Québec, de réaliser de grandes choses. Car on trouvera toujours quelqu'un, quelque part, prêt à s'objecter, prêt à abuser indûment de son droit de contestation, prêt même à utiliser bassement les conclusions du rapport Duchesneau pour tenter d'empêcher la construction d'un grand projet...

Ce n'est donc pas juste l'avenir de l'amphithéâtre de Québec et du possible retour des Nordiques qui est en jeu ici! C'est l'avenir de toute la Province, de sa capacité et de sa volonté de réaliser des choses importantes.

Ne pas adopter maintenant le projet de loi 204 signifierait que ces derniers mots ne sont malheureusement pas seulement que des mots...

François Couture, 35 ans, Québec


jeudi 15 septembre 2011

Québec de retour dans la LNH dès 2012!

En 1994 et 1995, Phoenix était une destination souvent mentionnée lorsque des menaces de déménagement planaient sur Québec. Les Nordiques y avaient même disputé une partie de saison régulière lors de leur dernière saison afin d'y mousser encore davantage le hockey de la LNH. (Question: Quelle équipe les Nordiques avaient-ils affrontée? Je connais la réponse mais je souhaite augmenter l'interaction.) Dix-sept ans plus tard, ces deux mêmes villes sont encore mentionnées de concert mais cette fois, pour un aller-simple en sens inverse.

Donc: Les Nordiques seront-ils de retour dans la LNH en 2012? En fait, la vraie question est plutôt de savoir si les Coyotes pourront demeurer à Phoenix en 2012-2013? Visiblement, la LNH ne veut pas demeurer propriétaire, Glendale ne veut plus subventionner une partie des pertes de l'équipe à coût de 25M$/année et personne, avec raison, ne veut payer le prix demandé par la LNH et être contraint d'opérer la concession dans ce marché moribond. Il faut donc maintenant se demander où évolueront les Coyotes en 2012-2013?


QUÉBEC EST LA SOLUTION

Il ne fait aucun doute dans mon esprit que Québec se trouve en tête de lice parmi les villes candidates et je suis très confiant que 2012-2013 marquera l'année du retour du hockey professionnel à Québec. Les ventes de billets sont encore une part très importante des revenus de la LNH. Dans la tête des dirigeants de la LNH et de l'association des joueurs, Québec est un marché naturel de hockey et les billets trouveront preneurs. L'expérience positive vécue à Winnipeg en juin dernier rassure les plus pessimistes. Les droits de télévision qui sont nettement plus élevés au Canada qu'au Sud de la frontière est un autre élément qui penche en faveur de Québec. Le Sud de l'Ontario, parfois mentionné par certains, profiterait également de ces mêmes avantages. Les droits territoriaux représentent par contre un obstacle majeur qui est toujours très loin d'être réglé.


OUBLIEZ SEATTLE, KANSAS CITY OU LAS VEGAS

À l'inverse de Winnipeg, l'expérience pour le moins décevante des marchés comme Nashville, Colombus, Phoenix, Atlanta, Floride devrait convaincre la LNH de ne pas tenter l'expérience avec Seattle, Kansas City ou Las Vegas avant d'avoir d'abord exploité le marché de Québec. La LNH a déjà fait cette erreur par le passé et perdu beaucoup de sous. Elle ne la commettra pas de nouveau. Surtout pas dans le contexte économique actuel des États-Unis.


POURQUOI LES JETS ÉVOLUENT DANS L'EST CETTE ANNÉE?

Un dernier indice qui me fait honnêtement penser que les Coyotes de Phoenix deviendront les Nordiques de Québec pour la saison 2012-2013 est le fait que, cette année, les Jets de Winnipeg évoluent dans la conférence de l'Est.

La version officielle veut que le déménagement ait été annoncé trop tardivement pour permettre de réviser les divisions. Les Red Wings auraient pourtant été très heureux de transférer dans la Conférence de l'Est, malgré ce court délai. Ils le demandent depuis des années! Mais la version officielle: délai trop court...

On veut donc nous faire croire qu'il est possible de déménager plus d'une trentaine de familles, avec toutes les contraintes que cela impliquent (maison, école, travail des conjoints, etc.) mais dans ce même laps de temps, on ne peut pas revoir la composition des équipes formant les conférences...

Pourtant, lors du déménagement des Nordiques vers le Colorado, l'Avalanche avait été transféré dans la conférence de l'Ouest dès l'année suivante. Alors, pourquoi est-ce différent avec les Jets? Et bien, tout simplement parce que les Coyotes sont tellement en difficulté qu'il devient évident qu'ils disputent leur dernière année en Arizona. Plutôt que de faire jouer les Red Wings dans l'Est en 2011-2012 et devoir les re-transférer dans l'Ouest en 2012-2013, la LNH a préféré gagner un peu de temps en demandant aux Jets de se taper 2500km pour aller affronter leurs plus proches rivaux de divisions!

Bien sûr que la version officielle de la LNH se voudra différente et on continuera de clamer qu'aucune dé-localisation n'est envisagée mais l'expérience de Winnipeg nous apprend que la vérité ne se trouve pas dans les versions officielles qu'émettent les dirigeants de la LNH.

Et ce non transfert immédiat des Jets dans l'Ouest démontre que, pour l'instant dans la tête des dirigeants, Québec est en avant de Seattle, Kansas City et Las Vegas. Car si une de ces villes étaient devant Québec, et bien elle évoluerait dans la conférence de l'Ouest. Les Jets pourraient donc, dès maintenant, évoluer dans l'Ouest et les Red Wings, dans l'Est.

À moins que quelque chose de majeur change d'ici là, on annoncera dans quelques mois le transfert des Coyotes vers Québec!

Soyons prêts!



mardi 23 août 2011

Jamison n'achètera pas les Coyotes plus que vous et moi!

Le 1er juillet dernier, j'écrivais un billet sur ce blogue intitulé "Dernière années des Coyotes à Phoenix". Meme si la semaine dernière, une rumeur circulait à Phoenix selon laquelle Greg Jamison allait déposer une offre pour acheter les Coyotes et s'engager à les opérer pendant au moins 7 ans à Phoenix, ma position, elle, n'a pas changé d'un iota. Je ne crois absolument pas à cette possibilité! Il devient presque évident qu'il s'agit ni plus ni moins d'une rumeur lancée dans l'espoir de rehausser l'intéret pour les Coyotes et ainsi vendre davantage de billets de saison. Mais mathématiquement, ça ne tient pas la route!

En fait, de mon blogue du 1er juillet, je ne fais qu'ajouter le nom de Greg Jamison à la liste.

Plusieurs raisons me poussent à penser que c'est terminé à Glendale. D'abord, la situation financière aux États-Unis est dramatique, et celle de Phoenix/Glendale l'est encore plus. À titre indicatif, le Westgate City Center, voisin du Jobing.com arena et devant devenir le nouveau symbole économique de la région est en "Foreclosure" (saisie immobilière). Dans ces circonstances économiques non favorables, qui voudra, dans un marché non naturel pour le hockey et trainant un historique de pertes financières énormes par surcroit, payer le montant demandé par la LNH avec son propre argent? Qui voudra le financer? Une chose est certaine, le financement ne se fera pas via des obligations de la Ville de Glendale...

La seule possibilité permettant aux Coyotes de demeurer à Phoenix serait que la LNH, propriétaire actuel de l'équipe, accepte de vendre à un prix beaucoup plus bas. Mais d'abord, est-ce que les Gouverneurs accepteraient de vendre à un prix moindre que celui escompté? La Ligue a toujours assuré à ses Gouverneurs qu'elle ne perdrait pas d'argent dans l'aventure. Et je crois sincèrement que, du côté des Gouverneurs, ils ont perdu assez de temps, d'énergie et d'argents, qu'ils refuseront une telle vente à rabais.

La LNH a acheté les Coyotes pour 170M$ en 2009. À cela s'ajoute les pertes d'opération des deux dernières années non complètement couvertes par les 25M$ que Glendale a offert annuellement. À ce sujet, la mairesse de Glendale, Elaine Scuggs, a d'ailleurs clairement dit que c'était le dernier 25M$ que la Ville donnait à la LNH. Donc, pour respecter sa promesse face au Bureau des Gouverneurs (BOG) de ne pas perdre un sou dans l'aventure, la LNH devra vendre les Coyotes entre 180M$ et 200M$. Et meme en vendant à ce prix, la LNH ne récupèrera jamais le manque à gagner des deux dernières saisons. L'expérience de Winnipeg démontre clairement qu'il y aurait eu des revenus globaux supplémentaires pour la Ligue si la concession avait évolué à Winnipeg au cours des dernières années. Cela devrait convaincre la Ligue de ne pas laisser trainer davantage cette situation. Je ne sais pas si elle réussira à obtenir ce prix de 180-200M$ mais une chose est certaine, elle n'aura qu'une fraction de ce montant si l'acheteur doit opérer à Phoenix!

Et devant l'inévitable, pourquoi la LNH s'enteterait-elle à avoir une équipe en Arizona? Pour la télévision? Le nouveau contrat de télévision que la LNH a signé avec NBC et VERSUS en avril dernier ne menotte pas la LNH sur la localisation des équipes. La LNH peut donc très bien délocaliser les Coyotes sans que cela nuise à son contrat de télévision. De toute façon, voir des estrades dégarnies dans un match de hockey à la télévision, ce n'est pas vendeur pour la LNH.

Non, malgré les récentes rumeurs concernant une offre à venir de Greg Jamison pour acheter les Coyotes, je demeure convaincu qu'il s'agit de la dernière année des Coyotes à Phoenix et que la LNH retournera vers ses marchés naturels où les ventes au guichet et les montants des contrats télévisuels sont beaucoup plus importants. Sur ces deux points, la Ville de Québec est ce qui a de plus naturelle!

Préparons-nous et soyons prets!

(désolé, la touche des accents circonflexes ne fonctionne plus...)

dimanche 17 juillet 2011

L'UMQ réservait à Québec un chien de sa chienne!

Comme si le dossier d'amphithéâtre de Québec n'avait pas assez de son lot d'emmerdeurs, voilà que l'Union des Municipalités du Québec (UMQ) vient s'immiscer dans le dossier et juge qu'il est inéquitable que le projet de loi entourant l'amphithéâtre soit négocié uniquement pour Québec et non pour l'ensemble des municipalités. En effet, monsieur Forest, maire de Rimouski et président de l'UMQ déclare: "Il faut être équitable. Ce qui serait inéquitable, c'est qu'on adopte une loi uniquement pour une municipalité, que ce soit Québec ou une autre. Pourquoi y aurait-il deux poids, deux mesures? Pourquoi ne pourrait-on pas bénéficier des mêmes privilèges?"

D'abord, j'aimerais rappeler au maire Forest qu'il est dans la nature même d'une Loi "privée" de ne s'appliquer qu'à un groupe/ville restreint. Des lois privées, il s'en adopte des dizaines par année! M. Forest devrait le savoir puisque sa ville a profité de lois privées à certaines occasions. C'est utile d'adopter ce genre de loi et c'est légal! Rien à voir avec deux poids, deux mesures.

Deuxièmement, M.Forest déclare ne pas pouvoir bénéficier des mêmes privilèges. Vraiment? Pour déclarer que la Ville de Québec a profité de "privilèges" que les autres n'ont pas, M.Forest sous-entend que la Ville a agi de manière illégale. Mais aucun juge n'a dit que l'entente signée avec Quebecor était illégale! La Loi sur les Cités et Villes (C-19) ne commande pas d'aller en appel d'offres pour signer des ententes de gestion lui rapportant des dividendes mais commande plutôt de le faire lorsque la Ville engage des dépenses. Ce que la Ville a fait et continuera de faire dans ce dossier, comme dans tous les autres dossiers où une ville engage des dépenses supérieures à 100,000$. Le contentieux de la Ville de Québec considère l'entente comme étant légale et le Ministères des Affaires Municipales aussi. Mais quelqu'un a décidé de s'opposer et de poursuivre... Et devant l'urgence d'agir dans le dossier, pour éviter de devoir attendre plusieurs années qu'un Juge confirme la légalité de l'entente, la Ville de Québec a demandé une Loi privée. Dans le projet de Loi 204, on souligne d'ailleurs que l'intervention du Législateur permettra le démarrage immédiat du projet.

L'UMQ peut très bien demandé au Ministère des Affaires Municipales d'amender la Loi C-19 afin de clarifier ce genre de situation, c'est d'ailleurs un point soulevé par le MAM lui-même, mais ces deux dossiers - projet de Loi 204 et amendement de la Loi C-19 - peuvent très bien se faire séparément. Contrairement à ce que réclame l'UMQ, la Loi C-19 n'a pas à être amendée préalablement à l'adoption du bill privé 204! Il n'y a absolument aucune raison! Est-ce qu'une autre municipalité au Québec envisage construire un édifice de 400M$?

En fait, il y a une raison! Et elle n'est pas du tout empreinte de vertu! L'UMQ veut simplement faire suer (et je suis poli) la Ville de Québec et lui faire payer son retrait de l'UMQ.

En novembre dernier, dans la foulée des doutes sur le financement d'élection de certaines municipalités, la Ville de Québec a décidé de se retirer de l'UMQ, prétextant "qu'il ne peut pas y avoir d'apparence de manquements à l'éthique ou de mauvaise administration, surtout à la tête de l'organisation qui regroupe les villes du Québec". Il n'en fallait pas plus pour soulever l'ire de l'UMQ et de ses représentants. Ceux-ci déclaraient d'ailleurs: "Que Québec quitte l'UMQ, soit. Mais qu'elle le fasse en émettant des doutes sur l'intégrité de ses représentants ne sera pas sans conséquence." De par la position inexplicable de l'UMQ dans le dossier de l'amphithéâtre, sommes-nous en train d'assister aux "conséquences" de ce retrait de la Ville de Québec?

En mai dernier, l'UMQ a tenté une approche envers Québec afin que cette dernière, ainsi que ses 300,000$ versés annuellement, réintègre l'UMQ. Mais Labeaume a réitéré sa position et refusé un retour à l'UMQ.

L'UMQ n'a donc pas pardonné à Québec! Et elle a réservé à Québec un chien de sa chienne dans le dossier le plus important pour la Capitale.

Décidément, rien n'est simple dans ce dossier. Mais, tous ces obstacles s'inscrivent dans ce que j'appelle, le plaisir de prendre pour les Nordiques...

lundi 11 juillet 2011

Les Coyotes 2012-2013: Une image à bâtir!

La saison 2011-2012 pourrait très bien être la dernière pour les Coyotes à Phoenix. Depuis leur élimination hâtive du printemps dernier, les Coyotes ont entre autre perdu leur gardien vedette Ilya Bryzgalov ainsi que le défenseur Ed Jovanovski de sorte qu'ils se retrouvent parmi les quelques équipes qui n'ont toujours pas atteint le plancher salarial de 48,3M$.

L'an dernier, alors qu'ils ont très bien fait sur la patinoire, la masse salariale des Coyotes était de 50,5M$ ce qui les plaçait au 22ième rang à ce chapitre. En laissant aller les gros salariés que représentaient Bryzgalov et Jovanovski, alors qu'il y a amplement d'espace sous le cap salarial, la LNH, qui agit à titre de propriétaire, laisse clairement comprendre que l'objectif cette année sera de limiter les dépenses. Le passé de la franchise a de toute façon démontré que les revenus seront minimes peu importe que le produit sur la glace soit compétitif ou non. La saison à venir risque d'être pénible en Arizona ce qui aura comme effet d'éloigner encore davantage les partisans et les potentiels investisseurs. Et probablement sonner le glas des Coyotes à Phoenix.

Ce qui mènera à la saison 2012-2013...

En date de ce 11 juillet 2011, neuf joueurs seulement, pour un total de 20,85M$ sont sous contrat pour la saison 2012-2013. Et pas nécessairement les meilleurs! De toute évidence, le propriétaire actuel - la LNH - ne souhaite pas s'engager sur le long terme. Le futur propriétaire aura donc toute la latitude désirée pour bâtir une équipe à son image!

La plus belle signature autour de laquelle bâtir est sans aucun doute celle du défenseur Keith Yandle (5,25M$) sous contrat jusqu'à la fin de la saison 2015-2016. Trois autres défenseurs sont également sous contrat pour la saison 2012-2013, soit Derek Morris, Rostislav Klesla et David Schlemko. Dans les buts, la situation serait réglée pour l'an 1 de la nouvelle franchise alors que Mike Smith et Jason Labarbera sont sous contrat. Mais pour cette seule année heureusement et leurs contrats sont facilement rachetables au besoin. Radim Vrbata, Raffi Torres et Boyd Gordon sont les trois seuls "attaquants" présentement sous contrat pour la saison 2012-2013.

La ville qui recevra la concession des Coyotes - advenant un déménagement qui devient de plus en plus inévitable - ne recevra pas une équipe aspirant aux grands honneurs à court terme. Si la situation demeure tel quel, il s'agira ni plus ni moins d'une équipe d'expansion ayant en prime un excellent défenseur en Keith Yandle. Si un propriétaire souhaite donner une image particulière à son équipe, en favorisant les joueurs francophones par exemple, il s'agit là d'une concession intéressante pour un modelage rapide de l'image de marque. La liste des UFA 2012 n'est par contre pas très alléchante et des transactions devront venir combler les trous. Plusieurs RFA sont par contre fort intéressants si le propriétaire se sent pour le moins agressif et désireux de lancer un message rapide.


vendredi 1 juillet 2011

Dernière année des Coyotes à Phoenix!

La dernière semaine aura été très forte de sens quant aux chances des Coyotes d'évoluer à Phoenix au-delà de la saison 2011-2012. Il y a d'abord eu la confirmation peu surprenante du retrait de Matt Hulsizer dans le derby Coyotes. Préalablement à Hulsizer, les autres groupes intéressés par les Coyotes semblent l'être à des conditions peu intéressantes pour Glendale ou non acceptables pour le Goldwater Institute (GWI).

À ces indices qui semblent indiqués que personne ne se portera acquéreur des Coyotes à Phoenix s'ajoute les récents propos de la mairesse de Glendale, Elaine Scruggs. Celle qui s'était battue avec vigueur contre le GWI pour sauver les Coyotes et qui a accepté d'avancer un autre 25M$ à la LNH pour les sauver dans le court terme semble maintenant prête à passer à autre chose. Dans un article parue dans le Glendale Star mercredi, la mairesse déclare avoir une date limite et qu'elle ne veut pas préparer le prochain budget de la ville avec ce point d'interrogation. Bien que, selon elle, le meilleur des scénarios demeure que les Coyotes soient le locataire principal du Jobing.com Arena, elle se dit également prête à aller de l'avant et passer à autre chose si ce scénario n'est pas possible. Elle ajoute que, depuis deux ans, Glendale a eu le dos au mur face à la LNH et a accepté de payer cette dernière pour gérer l'aréna mais qu'elle n'a plus l'intention de le faire dans l'avenir. On comprend donc que Glendale n'offrira pas 25M$ l'an prochain pour couvrir les éventuelles pertes financières des Coyotes en Arizona. Elle ajoute également qu'ils n'ont jamais eu de discussions ouvertes sur ce que serait la Ville sans les Coyotes et que cette discussion aura lieu en septembre. Elle démontre toute son impatience en qualifiant toute cette saga de distraction totale pour la Ville et qu'elle est prête à y mettre un date butoir. Elle n'a aucune idée des "soit-disantes" négociations en cours, laissant comprendre qu'il n'y en a probablement aucune!

À l'absence de propriétaires intéressés à opérer les Coyotes en Arizona et à l'impatience de la mairesse de Glendale face à toute cette situation, il faut ajouter une récente nouvelle concernant le Westgate City Center, voisin du Jobing.com Arena. Résultat de la récession nationale, ce méga-complexe ouvert en 2006 fait face à une saisie. Le Westgate City Center (WCC) a un lien étroit avec les Coyotes puisque le propriétaire actuel du WCC, Steve Ellman, l'a acquis de l'ancien propriétaire des Coyotes Jerry Moyes. En 2005, les Coyotes avaient justement choisi d'aller s'établir à proximité de ce complexe afin de créer ce qui devait devenir le nouveau symbole économique de la région.

Ce dernier événement confirme pourquoi la mairesse Elaine Scruggs est maintenant prête à envisager l'avenir sans les Coyotes. Elle a bien d'autres problèmes à régler dans l'immédiat que celui de tenter une franchise qui n'a jamais fait ses frais, qui a demandé énormément d'investissements publics et dont personne ne veut.

L'an dernier, c'est la LNH qui avait donné une date butoir à Glendale pour trouver un acheteur désireux d'opérer les Coyotes. Cette date butoir avait été repoussée et une solution court terme a été trouvée. Cette fois-ci, c'est la mairesse de Glendale qui va mettre un "deadline" et celui-ci a très peu de chance d'être repoussé. Et comme aucun investisseur sérieux ne veut risquer son propre argent dans les Coyotes à Phoenix, je suis convaincu, en ce 1er juillet 2011, que les Coyotes n'évolueront pas en Arizona pour la saison 2012-2013. L'historique financier de la concession et le contexte économique globale de la région feront fuir tout investisseur potentiel.

Une autre dé-localisation est à prévoir en 2012! Et si la LNH a décidé de conserver les Jets dans l'Est cette année plutôt que de transférer une concession comme Colombus ou Détroit dans l'Est comme ils le demandent depuis des années, est-il possible que ce soit parce que la LNH sait trop bien que l'avenir des Coyotes est précaire et que son avenir pourrait plutôt être... dans l'Est!

Québec doit être prête car IL Y AURA ENCORE DÉ-LOCALISATION L'AN PROCHAIN! Mais après ça, ça pourrait prendre plusieurs années!

Voilà le nouveau "P" stylisé de Phoenix cette année... Il représenterait apparemment mieux l'avenir de l'équipe.

HOENIX...!


mardi 28 juin 2011

Qui veut des Coyotes à Phoenix?

Sans grande surprise, on apprend que Mat Hulsizer a retiré son offre d'achat des Coyotes. Si Hulsizer était prêt à acheter les Coyotes avec l'argent de Glendale, il n'était certainement pas prêt à utiliser son propre argent pour acheter une équipe qui a perdu plus de 30M$ et ce, à chacune des quatre dernières années. Dans les faits, l'équipe n'a jamais fait d'argent en 14 ans dans le désert. Si Hulsizer est pour utiliser son propre argent pour acheter une franchise de la LNH, il a bien d'autres équipes plus attirantes et disponibles à se procurer qu'une équipe qui a un tel historique financier. Il pourrait se tourner vers les Stars par exemple, ou les Blues.

On parlait, on parle et on parlera encore, dans les prochaines semaines, de Jerry Reinsdorf, ce propriétaire des White Sox de Chicago au Baseball. Glendale et lui étaient venus bien prêt d'une entente en avril 2010 et l'avenir du hockey à Phoenix semblait assuré. À cette époque, Glendale avait même rejeté l'offre de Ice Edge à la faveur de celle de Reinsdorf croyant pouvoir réglé les derniers détails... Mais parmi ces derniers détails se trouvait une clause de sortie après 5 ans si l'équipe ne faisait pas ses frais, ce qui est une évidence presque absolue. La Ville avait finalement fait marche arrière et demander à Ice Edge de revenir à la table de négociation.

Ice Edge, l'autre groupe intéressé par les coyotes avant la saga Mat Hulsizer, offrait d'acheter les Coyotes pour les conserver à Glendale mais engageait la Ville à payer les pertes d'opération. Ces pertes sont d'environ 130M$ depuis 4 ans! Aux dernières nouvelles, leur téléphone demeurait ouvert mais leurs crayons étaient serrés...

Une entreprise s'achète normalement à 10-15 fois ses profits. Mais combien offre-t-on pour une compagnie qui perd annuellement 30M$ et pour laquelle on ne peut avoir d'espoir de revirer la situation? Pour acheter dans ces conditions, il faut que le risque personnel soit faible (Mat Hulsizer ou Ice Edge) ou s'assurer d'avoir une porte de sortie si on fait face à l'inévitable (Jerry Reinsdorf). Il est fort à parier que le Goldwater Institute ne laissera pas un acheteur privé prendre possession des Coyotes grâce aux fonds publics.

De toute évidence, rien n'a changé depuis deux ans en Arizona et la situation ne peut perdurer éternellement. La LNH ne demeurera pas propriétaire encore des années. Ce n'est pas dans sa mission et ce n'est pas à son avantage non plus. La situation devait initialement se conclure pour le 31 décembre 2010 mais les choses ont, une fois de plus, été repoussée. Mais l'élastique est étiré à son maximum.

À l'automne 2009, alors qu'il se trouvait devant le juge Redfiled T.Baum avant que celui-ci n'accorde l'équipe à la LNH (pour 140M$) plutôt qu'à Jim Balsillie (pour 242,5M$), l'ancien propriétaire des Coyotes Jerry Moyes déclarait: "Je crois avoir fait ma part. J'ai mis beaucoup d'argent et de temps pour les Coyotes. J'ai fait de mon mieux pour que ça marche. Le hockey ne marchera pas dans le Sud. Le plan Bettman n'est pas réalisable." 18 mois plus tard, forcé d'admettre que l'expérience de ses 12 saisons à titre de propriétaire ont donné raison à Jerry Moyes.

Les conseillers municipaux de Glendale auront beau prétendre le contraire, et ne pas craindre un déménagement, il devient évident qu'ils agissent ainsi que pour conserver un certain pouvoir de négociation en ne montrant aucun signe de panique. Mais la réalité est différente et personne ne veut être propriétaire des Coyotes à Phoenix.

Si Québec prend les moyens pour être prête, elle pourrait très bien devenir la solution permanente au problème des Coyotes. C'est sans doute le meilleur espoir pour Québec dans le court terme.

Mon "nordsmeter" est à 4/10 mais une fois que le dossier de l'amphithéâtre et de sa gestion sera réglé, il montera vite à 6 ou 7.

mercredi 22 juin 2011

Et si Lindros était venu à Québec!

Il y a 20 ans aujourd'hui, les Nordiques de Québec faisaient d'Éric Lindros le tout premier choix de l'encan amateur. On connait tous la suite. Lindros refuse de s'aligner avec les Nordiques qui le transigent aux Flyers. Les Nordiques déménagent au Colorado et Lindros se retire sans n'avoir jamais inscrit son nom sur la Coupe Stanley.

Que se serait-il passé si tout s'était passé de manière différente? Et si on empruntait la De Lorean de Back to the Future pour retourner à ce fameux 22 juin 1991...

(Pierre Pagé monte sur la scène et déclare: "The Nordiques are proud to select, from the Oshawa Generals, Eric Lindros!" Tout sourire, Eric Lindros se dirige vers la scène, serre la main de Pierre Pagé et de Marcel Aubut, enfile le gilet bleu et la casquette des fleurdelysés. "Je suis très honoré d'avoir été repêché au tout premier rang. Les Nordiques ont un bel avenir devant eux et je compte faire partie de cette belle équipe talentueuse et l'aider à monter vers les plus hauts sommets" sont les premières phrases d'Éric Lindros.)

En rétrospective, quand on regarde la situation d'un simple point de vue hockey, cette méga-transaction réalisée avec les Flyers apparait comme un vol ayant permis à l'organisation de remporter deux Coupes Stanley... au Colorado! Mais pour Québec, cette transaction a-t-elle réellement été un vol ou a-t-elle plutôt mis la table au "vol" de son équipe vers le Colorado.

Selon moi, si Lindros avait accepté de jouer avec les Nordiques, la venue de cette super-vedette que l'on comparait alors aux Mario Lemieux et Wayne Gretzky, aurait sans doute contribué à convaincre les divers paliers de gouvernement de l'époque de s'investir dans la construction d'un amphithéâtre. Cet amphithéâtre aurait assuré l'avenir de l'équipe à Québec. De son côté, Lindros aurait débuté sa carrière sur une note positive plutôt que sur un air de controverse. Il aurait sans aucun doute contribué à faire de cette jeune équipe talentueuse qu'étaient déjà les Nordiques, avec les Sundin, Nolan et Sakic, une équipe encore plus redoutable pouvant aspirer aux grands honneurs. Lindros aurait eu de bonnes chances d'inscrire son nom sur le fameux trophée. Et peut-être plus d'une fois même. Aujourd'hui Québec serait sans doute, grâce à son amphithéâtre construit à l'aube des années 2000, toujours dans la LNH plutôt qu'en quête d'une nouvelle franchise.

Il y a 20 ans, en refusant d'enfiler le chandail bleu des Nordiques, Lindros a probablement modifié bien plus que son propre avenir. Cette décision prise en 1991 aura probablement privé et Lindros et la Ville de Québec du bonheur de gagner la Coupe Stanley.

lundi 13 juin 2011

Dossier amphithéâtre: Lessard a dormi au gaz!

On peut reprocher à Denis De Belleval d'avoir mis de la merde dans le ventilateur et d'avoir éclaboussé tout le monde. On peut reprocher à Amir Khadir d'avoir abusé d'un pouvoir circonstanciel pour démontrer toute son intransigeance et son intégrisme. On peut reprocher à Jean Charest et à son gouvernement d'avoir manqué de colonne en refusant d'utiliser le bâillon alors qu'il avait même l'appui du parti de l'opposition officielle.

Mais avant tout, il faut se demander pourquoi en sommes-nous rendus là? Pourquoi Khadir s'est retrouvé avec un tel pouvoir? Pourquoi un député n'ayant récolté que 38% des votes dans son comté, un député d'un parti moribond a-t-il obtenu ce pouvoir démesuré?

La réponse: Laurent Lessard a dormi au gaz!

L'entente ratifiée à la fin février et annoncée le 1er mars 2011 a été menacée par Denis De Belleval dans les jours qui ont suivi. C'est le 11 mars que le venin de De Belleval a commencé à couler. Le gouvernement, et plus particulièrement le Ministre des Affaires Municipales Laurent Lessard, avait donc deux mois pour s'assurer que la Ville de Québec ne soit pas ainsi paralyser par les démarches dilatoires d'un vieux grincheux en manque d'attention.

En effet, l'entente ayant été signée le 1er mars, le projet de loi privé demandé par la Ville de Québec ne pouvait pas être déposé dans les délais réguliers, soit deux semaines avant le début de la session parlementaire en février. De ce fait, il devait obtenir l'unanimité de la Chambre. Mais de son côté, le gouvernement avait jusqu'au 12 mai pour soumettre, à l'intérieur de son projet de loi omnibus (P.L. 13), les deux articles qui se retrouvent présentement à l'intérieur du projet de loi 204 et servant à protéger l'entente survenue entre Quebecor et la Ville de Québec.

Si le Parti Libéral avait agi de cette manière efficace, Amir Khadir et les autres indépendants en manque d'attention aurait pu s'opposer mais sans toutefois profiter de ce pouvoir extrême que leurs conférait ce droit de veto. L'entente aurait été adoptée à la majorité et on aurait évité de salir inutilement ce beau projet rassembleur. Le signal envoyé à la LNH aurait été positif, la Ville de Québec ne se retrouverait pas dans ce doute concernant un projet aussi important et Quebecor pourrait continuer d'aller de l'avant avec son projet de LNH.

Si le gouvernement avait été plus allumé dans ce dossier, on aurait éviter à la population de Québec, qui supporte ce projet dans un fort pourcentage, d'être ainsi paralysée par des comportements antidémocratiques comme celui d'Amir Khadir et des comportements aussi antisociaux comme celui de Denis De Belleval et Miville De Chêne.

Le PLQ nous promet d'adopter le projet de loi 204 dès la reprise de septembre. Nous n'avons d'autres choix que de leurs faire confiance. Mais de par leur agissement, ou absence d'agissement, dans ce dossier, il est normal d'avoir certains doutes. Espérons que, cette fois, ils livreront.

vendredi 10 juin 2011

Faire le bacon ou bâillonner

Qui est le plus anti-démocratique? Celui qui décide de "filibuster" ou celui qui le bâillonne? Celui qui décide d'abuser d'un pouvoir circonstanciel pour empêcher l'adoption d'un projet de loi en utilisant son veto pour bâillonner tout le reste de l'assemblée nationale ou celui qui est au pouvoir et qui décide de prendre les moyens nécessaires pour faire adopter un projet de loi qui est même supporté par le parti de l'opposition? Car il a l'appui du parti de l'opposition et de la très grande majorité de la Chambre!

Afin de ne pas laisser la Capitale dans le doute et de ne pas mettre ce beau projet rassembleur sur la glace, Jean Charest avait la responsabilité de prendre tous les moyens pour s'assurer que celui-ci puisse aller de l'avant. Mais devant les menaces de Khadir de "faire le bacon", Charest a dit: "Ok d'abord..." Plus pleutre que ça...

Ce n'est pas du tout dans l'intérêt public de laisser une municipalité comme Québec dans le doute dans un dossier aussi majeur! L'assemblée nationale avait la responsabilité de s'assurer de ne pas laisser sa Capitale dans une telle situation.

Si le bâillon n'est pas utilisé dans cette circonstance, et bien on ne devrait jamais l'utiliser. Car ici, le bâillon n'aurait empêcher qu'un seul député de faire de l'obstruction systématique.

jeudi 2 juin 2011

La goût de prendre des risques

En justice, pour condamner un détenu et le déclarer criminel, il faut en faire la preuve hors de tout doute raisonnable. Au Québec, en ce qui a trait aux projets de moindre envergure, c'est tout le contraire. Avant qu'ils puissent prendre forme, on condamne les projets s'il existe le moindre doute, le moindre risque, la moindre inconnue. Les gens qui ont réussi dans la vie ont tous, à un moment ou un autre de leur existence, pris des risques. Des risques qu'ils étaient par contre confiants de relever s'il s'avérait qu'ils se concrétisent.

Je réclame de pouvoir vivre dans une ville, une province, un pays qui aime à prendre et à assumer un certain niveau de risque. Non pas par insouciance, ni par mauvaise gestion des fonds publics, mais grâce à une confiance collective qui nous permettra de croire que nous avons l'intelligence et la capacité de surmonter ces obstacles s'ils venaient réellement à se concrétiser.

Quand est-ce que le Québec a perdu ce goût de prendre des risques? Si c'est en 1976, année de ma naissance, avec les Olympiques de Montréal et le Stade, il serait grand temps qu'on en revienne!

Cette commission parlementaire sur le projet de loi 204 nous aura permis d'apprécier deux visions fort différentes. Celle de ceux qui ne focussent que sur les doutes - Et si Quebecor se retire après 2 ans, et si la LNH ne revient pas, et si le sol était plus contaminé qu'on le pense, et si et si et si - et celle de ceux qui prennent un projet en charge, assument une certaine part d'inconnu car ils ont confiance en eux, en leur ville, en leur partenaire d'affaire, en leurs concitoyens. Je veux que la Ville de Québec agisse selon cette dernière vision!

mardi 31 mai 2011

Un premier rendez-vous manqué pour Québec!

On avait été prévenu il y a quelques années de cela: "Lorsque le train sera en gare, il faudra être prêt à monter à bord." Malheureusement, toujours sans colisée, forcé d'admettre que nous ne l'étions pas à Québec. À l'été 2009, on commençait à voir les étoiles s'aligner. Puis, en mai 2010, en déclarant vouloir réparer les erreurs du passé et en spécifiant les villes de Québec et de Winnipeg, Gary Bettman rallumait la flamme de ceux qui avaient perdu espoir de revoir la LNH à Québec. Un an plus tard: Le retour de Winnipeg dans la LNH est confirmé alors qu'à Québec, on s'apprête à défendre en commission parlementaire une entente de gestion avec Quebecor Media pour le futur amphithéâtre...

Lors de ce point de presse tant attendu à Winnipeg, le Premier Ministre du Manitoba, Greg Selinger, a lancé une phrase très forte de sens : "Il y a 15 ans, les choses étaient différentes au Manitoba. Aujourd'hui, nous avançons avec confiance. Aujourd'hui, nous avançons avec le sentiment que tout est possible et cette équipe de la LNH est le symbole de cet optimisme que nous avons pour le futur de la Province." ("15 years ago, things were different in Manitoba. Today, we walk with confidence. Today, we walk with the feeling that anything is possible and NHL team is the symbol of that great optimism that we have for the future of the province.")

Cette phrase lancée au Manitoba, on peut très bien la sentir chez nous à Québec. Cette phrase décrit tout à fait l'ambiance générale qui règne dans la Capitale depuis quelques années. Car oui nous sommes sur un bel élan et nous avançons! Malheureusement, de vieux démons viennent parfois encore nous hanter mais ensemble, nous écarterons ces vieilles pierres du chemin et continuerons d'avancer, d'avancer avec confiance et avec le sentiment que tout est possible.

Nous avons manqué ce premier rendez-vous avec la LNH. Faisons en sorte de s'assurer que nous ne manquions pas le prochain! Continuons d'avancer avec assurance et optimisme! Nous en sommes tous très capables!

Bravo Winnipeg!

mercredi 25 mai 2011

L'extrêmiste dangereux tirera la plogue!

M.Kadir va tirer la plogue. Cette déclaration incendiaire, mesquine et provocatrice démontre tout l'extrémiste de cet individu. En déclarant vouloir tirer la plogue, Khadir annonce qu'il abusera de son droit de véto tout à fait circonstanciel en empêchant l'Assemblée Nationale de se positionner sur le projet de loi privée. Celui qui ne représente que 0,8% de la Chambre empêchera donc les 99,2% de s'exprimer sur leur appréciation de l'entente après que celle-ci aura été débattue en commission parlementaire en tirant la plogue sur leur droit de vote. Pourquoi faire tout ce débat en commission parlementaire, le débuté de Mercier qui représente un parti politique n'ayant reçu que 3,78% des votes au Québec tirera la plogue et empêchera tous les autres députés des autres partis de s'exprimer, même s'ils représentent, ensemble, 93,65% des suffrages exprimés.

Amir Khadir a été élu par 8861 personnes dans son comté, avec une majorité mince de 872 votes. Celui qui tire la plogue n'est même pas majoritaire dans son propre comté, n'ayant reçu que 38% des votes. Mais il tire la plogue pour tout le Québec! Le vote de 8861 personnes viendra donc muselé la voix de l'ensemble des 3 246 333 électeurs. Car Monsieur 3,78% tirera la plogue. Il tirera la plogue sur une entente supportée par la majorité des gens de Québec, entente conclue par un maire supportée par 80% des gens et entente nous permettant de rêver à la concrétisation d'un grand projet pour Québec.

C'est ça la démocratie? Un candidat unique d'un parti moribond qui muselle tout le reste du Québec? C'est inacceptable! Et s'il existe des moyens extraordinaires de contourner cette aberration qui n'est purement que circonstancielle, et bien qu'on n'hésite pas à les utiliser! Car la situation est effectivement extraordinaire. Et elle commande des solutions extraordinaires!

En muselant toute la Chambre et en la privant d'amener ce projet de loi à l'Assemblée nationale pour un débat et un éventuel vote, Khadir abuse de son rôle de député de Mercier et agit de façon extrémiste! Il n'en est pas à une première en terme d'extrémiste. Son célèbre lancer du soulier sur une reproduction du Président Américain Georges W.Bush, alors en poste, et sa participation active aux manifestations visant à condamner un marchand de souliers à Montréal sont d'autres cas où M.Khadir a, de façon flagrante, manqué totalement de jugement et outrepassé son rôle de député.

L'extrémiste est peut-être le sport national de l'Iran, mais ici, notre sport national est tout autre... Et Khadir lui nuit en tirant ainsi la plogue!

mercredi 18 mai 2011

OUI à la Loi Spéciale

La Ville de Québec demande à l'Assemblée nationale une Loi privée concernant l'amphithéâtre de Québec afin de permettre la conclusion de l'entente avec Quebecor. Ce n'est pas du tout un aveu d'avoir agi de façon malhonnête ou encore que, judiciairement, l'entente avec PKP est illégale. En agissant ainsi, la Ville veut s'assurer que l'autorité suprême que représente le pouvoir législatif assure la légalité de l'entente.

De son côté, Denis De Belleval considère que le législateur n'avait pas donné à la Ville de Québec le pouvoir de passer un tel contrat de gestion avec PKP. Si M.De Belleval est honnête dans sa démarche, il ne pourra s'objecter à ce que le coeur de la démocratie cautionne cette entente. Mais puisque les délais de chambre sont passés, Mme Maltais, députée dans l'opposition officielle qui a déposé ce projet de Loi spéciale, doit obtenir l'unanimité de la Chambre.

Messieurs et mesdames les députés, avant de penser faire dérailler le train pour quelconque intérêt personnel ou politique, j'aimerais que vous reveniez à la base de ce sur quoi vous devrez prendre une décision.

À la base, le projet d'amphithéâtre en est un positif et rassembleur pour Québec. Il est supporté par la très vaste majorité des gens de Québec. Avant de penser tout saboter, vous, les députés, devez considérer cet important aspect. Agir de façon contraire replongerait la région de Québec dans la morosité qu'elle a vécue à l'aube des années 2000. Nous nous sortons depuis quelques années de cette ambiance malsaine. Et nous nous sommes rapprochés trop près de ce nouvel amphithéâtre tant désiré et de son but ultime de ramener une équipe de hockey professionnelle pour qu'un changement de cap majeur dans ce dossier, un retour en arrière en fait, n'ait pas de répercussions négatives sur le moral et l'avenir de la population.

À la base, et pire encore, la non réussite de cet important projet enverrait le message qu'il n'est plus possible, au Québec, de réaliser de grandes choses. Car on trouvera toujours quelqu'un, quelque part, prêt à s'objecter et à abuser indûment de son droit de contestation. Ce n'est donc pas juste l'avenir des Nordiques qui est en jeu ici! C'est l'avenir de la toute la Province, de sa capacité et de sa volonté de réaliser des choses importantes.

L'heure n'est plus à savoir si vous aimez ou non M. Labeaume, ou M. Charest, ou M. Marois, ou M. Péladeau ou M.De Belleval. Votre vote a beaucoup plus d'importance. Aimez-vous le Québec? Voulez-vous le voir évoluer ou voulez-vous le scléroser à jamais?

De grâce, appuyez ce projet de loi.

dimanche 1 mai 2011

De Belleval est un saboteur

Depuis quelques années, Québec est devenue une ville vivante, une ville attrayante faisant l'envie de plusieurs citoyens de la Belle Province. La construction annoncée de ce nouvel amphithéâtre tant attendu allait accélérer encore davantage ce bel élan d'enthousiasme tout en permettant à la Capitale de se départir de son épithète Vieille.

Mais voilà qu'un ancien Directeur Général de cette "Vieille Capitale", D.G. du temps où Québec ne présentait absolument rien de cet entrain actuel, tente de mettre ses excréments dans le ventilateur. Comme un mauvais rêve qui revient nous hanter, M. De Belleval revient pour mettre les bâtons dans les roues dans le dossier du colisée afin de, soit disant, protéger les citoyens et s'assurer de l'intégrité de la Ville... Vraiment? Les citoyens de Québec n'ont pourtant jamais été aussi heureux et fiers de vivre dans leur Ville M. De Belleval!

Denis de Belleval réclamerait donc une enquête sur le contrat octroyant la gestion du nouvel amphithéâtre à Pierre-Karl Péladeau et pousserait même le ridicule jusqu'à réclamer une étude sur la nécessité pour Québec d'avoir un nouveau colisée. M. De Belleval n'aime pas le hockey et s'oppose à son retour. Il nous l'a clairement fait savoir le 12 février dernier (1). Seize ans plus tôt, c'est à titre de Directeur Général qu'il a tout fait pour que le hockey quitte la Capitale en bousillant toute tentative de sauvegarde alors que Me Marcel Aubut tentait d'avoir une entente avec la Ville concernant le colisée.

Selon les arguments préliminaires amenés par M. De Belleval, le maire de la Ville aurait été trop près de M.Péladeau dans ce dossier, aurait manqué de transparence et aurait dû appliquer le notion d'appel d'offres. Mais la Ville n'a pas erré. Le Maire Labeaume a nommé un négociateur en la personne de Yvon Charest, travail que M. Charest a exécuté de façon bénévole. Aurait-il fallu aller en appel d'offres pour voir si quelqu'un était prêt à payer pour travailler?!?

Deux Lois encadrent principalement ce genre de contrat: La Loi sur les compétences municipales (C-47) et la Loi sur les Cités et Villes (C-19). Le Chapitre II et le Chapitre III de la Loi C-47 font justement référence à la Culture, Loisirs, Activités communautaires et parc ainsi qu'au Développement économique local, respectivement. (2) Et les articles reliés à ces chapitres disent que toute municipalité locale peut confier l'exploitation à une personne.

La Loi C-19 encadrent l'attribution de contrat selon la valeur de ceux-ci. Or, dans le cas présent, cette entente ne comporte AUCUNE dépense de la Ville. Au contraire, la Ville recevra au minimum plus de 33M$ de M.Péladeau. La Ville n'avait pas donc pas à aller en appel d'offre pour offrir la gestion du nouvel amphithéâtre. La Loi C-19 s'appliquera quand sera venu le temps de la construction et que des DÉPENSES seront engagées.

M.De Belleval réclamerait également une étude sur la nécessité de construire un nouveau colisée. À cet effet, j'aimerais rappeler à M. De Belleval que nous sommes à l'aube des téléviseurs 3D et que le colisée actuel a été construit avant que les couleurs n'apparaissent sur ceux-ci... J'aimerais aussi lui rappeler que le colisée est presque inexploitable trois mois par année en raison du manque de climatisation. De toute façon, la réponse qu'il demande en 2011 nous a été clairement donnée en 1995. Le Colisée actuel ne réponds plus aux normes pour espérer un retour de la LNH!

Il est clair que M. De Belleval tente de nous garder dans un état d'immobilisme chronique. Mais la population, elle, veut aller de l'avant.

En se rassemblant massivement sur les Plaines le 2 octobre dernier, la population de Québec a clairement démontré son désir d'aller de l'avant et ce, autant dans le dossier du colisée que celui du retour de la LNH. À ce sujet, ces démonstrations se sont poursuivies par les sorties remarquées à la grandeur de l'Amérique du Nord de la Nordiques Nation et par l'implication financière des gens et corporations de Québec dans le projet J'AI MA PLACE. "Allez de l'avant" est d'ailleurs le message général envoyé depuis quelques années par la population de Québec. Par ses actions, M. de Belleval ne veut pas simplement ralentir le projet, il veut le saboter.

Vous l'aviez dit vous même en entrevue M. de Belleval, votre avenir est derrière vous et vous ne faites ça que pour le bien de la population. Et bien je vous dirais que la population est très bien capable de prendre soin d'elle-même! Et si vous l'avez écoutée et que vous faites réellement ça pour son bien, alors vous savez que ce n'est pas du tout le message que la population envoie. Pour reprendre votre propre expression: laissez donc la place à ceux qui ont l'avenir devant eux et qui ont le goût d'avancer! Ils ne feront certainement pas pire que le gâchis que vous avez fait à la Ville de Québec en 1995 à titre de Directeur Général. Dire que vous vous targuez d'avoir été Directeur Général de la Ville et qu'à ce titre, vous avez une responsabilité citoyenne encore plus grande... Vous avez laissez la Ville dans un état de morosité. On s'en sort finalement. Conclusion: Restez à l'écart M. De Belleval, ça va bien!

Vos actions de sabotage pourraient avoir des conséquences tellement négatives dans le dossier du retour de la LNH et sur l'avenir de la génération montante que je me permets de qualifier votre action de criminelles. Vous vous attaquez de façon insidieuse et mesquine en tentant de détruire le rêve d'une vaste proportion de la population qui s'est de diverses façons manifestée en faveur du retour de la LNH à Québec. Tout ça pour votre petit intérêt personnel.

Le pire dans tout cette histoire, c'est de voir que le conseiller indépendant Yvon Bussières, qui aspire à former une opposition officielle au maire et qui est sensé vouloir le bien de ses citoyens, est d'accord avec les démarches de sabotage de M. de Belleval. Avons-nous vraiment besoin d'une opposition à la "Ville qui va de l'avant"? Voulons-nous réellement ce genre d'opposition ? Pour moi, c'est assez clair que non! Dans les deux dossiers où la population a signifié son désaccord - Clotaire et le forum universel des Cultures - celle-ci s'est très bien fait entendre par le maire.

(1)http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/dossiers/vers-un-nouveau-colisee/201102/11/01-4369555-denis-de-belleval-soppose-au-retour-dune-equipe-de-la-ligue-nationale.php
(2)http://www2.publicationsduquebec.gouv.qc.ca/dynamicSearch/telecharge.php?type=2&file=/C_47_1/C47_1.html

samedi 2 avril 2011

Question pour monsieur le maire

La possibilité qu'une équipe s'installe à Québec avant la fin de la construction du nouvel amphithéâtre est bien réelle. Dans les faits, si le hockey a à revenir dans la Vieille-Capitale, il est fort à parier que ce sera avant 2015, année où l'amphithéâtre deviendra opérationnel.

Si aujourd'hui, on peut parler avec confiance de la possibilité du retour de la LNH à Québec, c'est parce que le projet d'amphithéâtre est démarré.

Et de l'aveu même du maire, si le projet d'amphithéâtre est aujourd'hui devenu réalité, c'est grâce à l'initiative de Mario Bédard et de son projet J'AI MA PLACE (JMP).

Or, si le projet JMP a connu le succès qu'il a connu, c'est grâce aux citoyens et aux différentes compagnies qui, au départ, l'ont soutenu financièrement à coup de milliers de dollars.

Aussi vrai que, selon les relations d'équivalences, si A=B et que B=C alors A=C, il m'apparait évident que les gens qui ont soutenu le projet JMP doivent avoir priorité sur l'achat d'éventuels billets de saison afin de s'assurer qu'ils puissent profiter des fruits de leur investissement.

Je comprends très bien que le privilège prévu en retour de l'investissement n'est prévu que pour le futur amphithéâtre mais il reste néanmoins que 99% de ceux qui ont appuyé JMP l'ont fait dans l'espoir de voir ressuscités les Nordiques. Dans ces circonstances, il m'apparait injuste et totalement inacceptable que certains puissent ne pas pouvoir mettre la main sur des billets. Car si les Nordiques revenaient à Québec l'an prochain, la folie serait telle qu'il serait fort possible que certains des gens ayant fait un geste de bâtisseur et de citoyens engagés ne soit pas en mesure de mettre la main sur un billet de saison.

Et si cette malencontreuse situation venait qu'à se produire, deux privilèges importants pourraient alors s'opposer avec la fin de la construction du nouvel amphithéâtre: Celui du propriétaire d'un siège dans le projet JMP qui n'a pu mettre la main sur un billet de saison lors du grand retour de l'équipe versus celui d'un non détenteur de siège dans JMP qui lui, a un billet de saison depuis quelques années et qui, normalement, possède le privilège de le renouveler.

Afin d'éviter une telle ineptie ou un tel conflit, l'entente entre la Ville de Québec et Quebecor Media Inc se doit de déterminer la priorité des détenteurs de JMP dans le colisée actuel advenant le retour de la LNH avant la fin de la construction.

Je n'ai pas pu assister aux séances d'information du maire sur le projet d'amphithéâtre multi-fonctionnel mais si j'avais pu y aller, voici la question que j'aurais posée: Monsieur le maire, advenant le retour d'une équipe de la LNH dans le vieux colisée, est-ce que l'entente avec M. Péladeau prévoira offrir aux détenteurs de places dans J'AI MA PLACE le même bénéfice qu'ils auront dans le futur amphithéâtre?

jeudi 10 mars 2011

Mike Murphy est un imbécile!

J'ai été tellement choqué de voir le jeu et encore tellement plus scandalisé de voir Mike Murphy en venir à la conclusion que ce geste ne méritait RIEN que je vais faire une exception à mon blogue sur le retour des Nordiques pour parler du sujet Pacioretty/Chara.

Mettons les choses au clair: 1-Je ne suis pas un partisan des Canadiens. 2-Je ne suis pas un partisan des Bruins. 3-Lors du dernier affrontement en série, j'appuyais les Bruins et je m'étais même acheté un gilet de Patrice Bergeron 4-Je ne considère pas que Zdeno Chara soit un joueur salaud.

Maintenant que j'ai mis mes allégeances au clair, je vais vous dire ce que je pense du jeu comme tel.

LE JEU:
Je suis persuadé que Chara savait très bien où il se trouvait sur la glace et ce qu'il faisait. Bien sûr qu'il ne voulait pas tuer Pacioretty ou lui fracturer la C4 mais il voulait lui faire mal et était prêt à prendre un 2 minutes pour ça. Car il savait aussi très bien qu'il commettait de l'obstruction. Pacioretty n'avait plus la rondelle. Et pendant toute la séquence durant laquelle Pacioretty a contourné Chara, il n'a plus la rondelle. Chara le sait mais comme il est du "bon bord" de la glace pour le pincer comme il faut, il décide d'étirer les bras et de le pousser dans le poteau. Regardez ce vidéo et avancer à 1m25 et venez me dire le contraire. En fait, on ne me convaincra jamais du contraire. L'historique qui existe cette saison entre ces deux joueurs et le fait que c'était 4-0 Montréal et que les Bruins n'allaient nul part ne font qu'ajouter au fait que cette indiscipline de Chara était volontaire.

LA DÉSICION DE LA LIGUE:

Je devrais peut-être plutôt parler de la dérision de la ligue tellement je trouve qu'ils rient de nous. Je me demande si Mike Murphy, Vice-Président des opérations hockey de la LNH, réalise à quel point son argumentaire est imbécile.

Voici les deux arguments justifiant une non sanction pour Chara:

1- Ce coup est le résultat d'un jeu qui s'est déroulé très rapidement. Je ne peux déceler, outre le geste d'obstruction, que Chara visait la tête de son adversaire ou qu'il a servi la mise en échec de manière à ce qu'elle puisse être dangereuse.

La LNH admet donc qu'il a eu OBSTRUCTION. À ce que je sache, une obstruction, c'est un geste ILLÉGAL au hockey. Or si les conséquences d'un geste ILLÉGAL sont qu'un joueur a failli mourir sur la glace et qu'on se réjouisse qu'il n'ait finalement subi "qu'une fracture stable de la C4", on se doit de sévir et de suspendre le joueur fautif. Chara n'a pas fracturé la vertèbre de Pacioretty à l'aide d'un lancer frappé! Il l'a fracturée par un geste ILLÉGAL! La prochaine fois, si un gars subi le même sort que Pacioretty à la suite d'une mise en échec par en arrière, est-ce qu'on dira: "Ce coup est le résultat d'un jeu qui s'est déroulé très rapidement. Je ne peux déceler, outre la mise en échec par en arrière, qu'il visait la tête de son adversaire ou qu'il a servi la mise en échec de manière à ce qu'elle puisse être dangereuse."

Youhou M.Murphy! C'est un geste ILLÉGAL qui a provoqué la sérieuse blessure à Pacioretty.

2- Le communiqué officiel précise aussi le fait que Chara n'ait jamais reçu de suspension supplémentaire en 13 saisons dans la LNH a aussi été pris en considération.

C'est un argument plutôt faible. En fait, toute sa faiblesse est ici démontrée par le fait que malgré un geste qui a failli être fatal et qui résulte en une fracture d'une vertèbre cervicale, Chara ne reçoit RIEN. Quelle est donc la valeur de son historique de non suspension?!? Pire encore, ce stupide argument pourra être encore repris la prochaine fois que Chara agira avec insouciance...

Malheureusement, il n'y a pas que Chara qui fasse preuve d'insouciance dans ce dossier. À ce titre, la LNH est encore plus coupable! Car contrairement à Chara à qui je donne le bénéfice du doute d'avoir eu une crampe au cerveau d'une courte fraction de seconde et non pas d'une longue préméditation, la LNH, elle, a eu du temps pour réfléchir avant de donner sa décision. Et malheureusement, tout comme Chara, la LNH a pris la mauvaise décision dans ce dossier!


lundi 7 mars 2011

L'activité du 29 mars, bon ou non pour l'image de Québec?

Quand j'ai entendu parler du projet du FM93, j'ai eu des doutes et me suis sincèrement demandé si c'était une idée qui faisait avancer Québec ou pas. Je trouvais le message un peu trop dirigé directement contre Atlanta et je me demandais si on n'était pas en train de défier la loi de la "discrétion" de la LNH.

Puis, j'ai écouté les podcasts du FM93 sur le sujet et me suis fait laisser convaincre que c'était correct.

Aujourd'hui, plus j'y repense, plus je pense que ma 1ère impression était la bonne. Je suis très loin de penser qu'on aide la cause en faisant ce genre de démonstration que je qualifie d'inutile.

Inutile car c'est connu, Québec aime le hockey. Tout le monde le sait et on n'a pas à le prouver avec ce genre de démonstration provocatrice. Car je regrette, se regrouper pour aller voir un match Canadiens-Thrashers au colisée comme si c'était un vrai match Canadiens-Nordiques, c'est irrespectueux pour les gens d'Atlanta. Je trouve qu'aux yeux de la Ligue, ça nous rend désagréable et je suis certain qu'on ne gagne absolument rien avec ça.

La Marche Bleue, c'était super! La Nordiques Nation à Long Island, c'était une belle démonstration supplémentaire. Et ils y retournent d'ailleurs au mois d'avril. Mais là, je crois que trop, c'est comme pas assez! Et mon opinion n'a absolument rien à voir avec les stations radiophoniques impliquées.

Honnêtement, c'est le fait que ce sont les Thrashers qui soient impliqués dans le match qui m'agace. Si c'était ce mardi pour le match Bruins-Montréal, je trouverais ça drôle mais là, c'est trop dirigée contre Atlanta cette démonstration là. Ils sont déjà à terre, on peut tu les laisser tranquille. Vous, que pensez-vous des gens qui frappent sur quelqu'un qui est déjà au sol ?

Plus j'y pense, plus je m'objecte à cet événement. De toute façon en ce qui me concerne, je serai à l'extérieur et je ne prendrai pas l'avion en milieu de semaine pour venir participer à l'événement.

Je serais vraiment curieux de savoir ce qu'en pensent réellement Marcel Aubut et Pier-Karl Péladeau.

Mon père a eu des billets de saison durant les 23 années des Nordiques. Avec lui, je me suis procuré 4 sièges dans le projet J'AI MA PLACE dès le jour 1 du lancement du projet. J'ai annulé des choses pour la marche bleue. J'en aurais fait autant pour les sorties de la Nordiques Nation si j'en avais eu la possibilité. Je suis donc du genre plutôt enthousiaste quand vient le temps de parler Nordiques. Mais pour celle-la, j'ai un malaise réel. SVP, convainquez-moi que cette initiative a sa raison d'être.

J'espère sincèrement me tromper sur celle-la...

samedi 5 mars 2011

Lettre à Josée Verner (2ième)

Mme Verner,

Dans une lettre envoyée aux principaux médias, vous avez donné votre position sur le projet d'amphithéâtre. C'est à titre de citoyen de Québec de 34 ans ayant voté Conservateur aux deux dernières élections fédérales que je vous donne la mienne.

Tout d'abord, je me sens trahi par votre parti. Selon vos dires, Québec se donnait le "vrai pouvoir" en votant pour vous. Conclusion: Dans le dossier le plus important de l'ère moderne de Québec, votre gouvernement a choisi de nous ignorer et de ne pas s'impliquer dans le financement d'un nouvel amphithéâtre. Votre parti a refusé de participer au projet faisant le plus l'unanimité dans la région, projet identifié comme prioritaire par Québec et auquel ont choisi de participer les deux autres paliers de gouvernement. Vous avez dit "non" à un projet ayant le potentiel d'influencer positivement l'avenir de toute une nouvelle génération.

Pour ce qui est de vous et des autres députés Conservateurs de la région de Québec, je vous reproche votre absence de leadership dans le dossier. Plutôt que d'offrir aux citoyens de Québec cette malheureuse cassette que vous nous avez faite jouer depuis des mois, vous, à titre de responsable de la région, ainsi que vos collègues à titre de représentants de leurs citoyens, auriez dû vous regrouper et aller porter avec enthousiasme et fermeté ce projet rassembleur pour Québec. C'était votre responsabilité d'aller défendre vigoureusement à Ottawa ce projet afin que votre parti comprenne qu'un "non" ne serait pas accepté comme réponse, ni par les citoyens de Québec, ni par vous, les députés de la région!

Si j'avais senti ce genre de comportement, attitude retrouvée de toute évidence beaucoup plus chez M.Hamad pour le Provincial que chez n'importe quel député Conservateur à Québec, je serais plus enclin à vous pardonner et à vous redonner mon vote. Mais puisque vous avez choisi de jouer les pantins du Parti Conservateur plutôt que les représentants de Québec, je passerai mon tour la prochaine fois. Qualifiez-moi d'émotif si ça vous chante, puisque le terme "émotif" semble se trouver sur la face B de votre cassette, mais aux prochaines élections, je ne jouerai pas au cocu content. Je suis prêt à me passer "du vrai pouvoir" pour 4 ans si c'est pour lancer un message clair pour les 50 prochaines années!

samedi 26 février 2011

Plan B pour la LNH


Le 10 février dernier, le maire Labeaume est passé au plan B. À l'instar du maire de Québec, la LNH devra elle aussi bientôt, en ce qui concerne la situation des Coyotes, penser à mettre son plan B en branle.

Si initialement le maire Labeaume et la LNH avaient tous deux comme date butoir celle du 31 décembre 2010, la LNH a fait preuve de plus de souplesse mais il semble que sa patience, tout comme ses pertes financières, aient des limites. Pas question pour la LNH de demeurer propriétaire des Coyotes une saison de plus!

La vente des Coyotes à Matt Hulsizer, ce richissime citoyen de Chicago qui achète les Coyotes avec l'argent de la Ville de Glendale, semble être plus que jamais en danger. Cet achat est menacé par le Goldwater Institute, une firme indépendante supportée par des citoyens pour assurer une transparence gouvernementale. Il est illégal en Arizona d'octroyer à un privé plus d'argent public qu'on puisse en espérer en retour. Alors que la Ville de Glendale se défend en disant que chacun des sous investis dans les 197M$ en valent la peine, le Goldwater Institute est à étudier la question. Le Goldwater Institute a déjà fait savoir, par une lettre envoyée aux agences responsables de la cotation des obligations, qu'il y avait un potentiel de poursuite dans toute cette histoire. Si le Goldwater Institute se donne encore quelques mois pour analyser la situation et voir s'il y a matière à poursuite, la LNH, quant à elle, souhaite procéder dans l'immédiat et pouvoir confirmer la vente des Coyotes à Hulsizer. L'achat par Hulsizer étant conditionnel à la participation financière de Glendale, cette dernière demande donc au Goldwater Institute d'assurer la Ville de Glendale qu'elle n'entamera aucune poursuite contre elle.

Selon le Arizona Republic, la LNH aurait donné à Glendale que quelques jours encore pour régler la vente des Coyotes. Si la Ville n'obtient pas la garantie du Goldwater Institute, il est fort possible que la vente avorte. Et si la vente avorte, la LNH n'aura alors d'autre choix que de passer à son plan B et relocaliser l'équipe dans une autre ville. Le lien unissant les Coyotes à la Ville de Winnipeg étant évident, ceux-ci évolueraient dans la Capitale Manitobaine. Et ce, dès la saison prochaine.

La situation des Thrashers n'est pas plus rose et le plan B pourrait aussi se mettre en branle pour ce qui est d'Atlanta. Cette concession est à vendre depuis plusieurs années et un des propriétaires, Michael Gearon, a lancé un cri d'alarme il y a environ 10 jours disant qu'il devait trouver un investisseur sérieux et désireux de conserver les Thrashers à Atlanta sans quoi, ceux-ci pourraient devoir déménager. Même si la LNH a toujours refusé de parler de transfert de concessions, elle a tout de même, plus tôt cet hiver, elle aussi avancé du bout des lèvres cette possibilité en parlant des problèmes financiers résultant des faibles assistances à Atlanta en déclarant qu'à un moment donné, quelque chose devra être fait.

Le plan A de la LNH était d'assurer l'existence des concessions actuelles. En ce faisant, la LNH aurait pu accueillir Québec et Winnipeg dans le cadre d'une expansion et faire passer la Ligue à 32 équipes réparties à l'intérieur de 4 divisions de 8 équipes. C'aurait été le retour des séries intra-divisions et des rivalités.

Face à l'obligation imminente de mettre en branle son plan B, la LNH appliquera-t-elle la méthode "plaster" en déménageant d'un seul coup ses deux concessions les plus en danger? Le fait que la Ville de Québec soit elle aussi passée précipitamment au plan B me permet de croire que c'est une possibilité bien réelle.

On devrait le savoir dans les prochaines semaines. Selon Réjean Tremblay, le dossier entourant la gestion du nouvel amphithéâtre devrait se résoudre cette semaine. Et à l'entendre, la montagne ne devrait pas accoucher d'une souris! D'un petit oiseau moqueur peut-être?!?