samedi 5 mars 2011

Lettre à Josée Verner (2ième)

Mme Verner,

Dans une lettre envoyée aux principaux médias, vous avez donné votre position sur le projet d'amphithéâtre. C'est à titre de citoyen de Québec de 34 ans ayant voté Conservateur aux deux dernières élections fédérales que je vous donne la mienne.

Tout d'abord, je me sens trahi par votre parti. Selon vos dires, Québec se donnait le "vrai pouvoir" en votant pour vous. Conclusion: Dans le dossier le plus important de l'ère moderne de Québec, votre gouvernement a choisi de nous ignorer et de ne pas s'impliquer dans le financement d'un nouvel amphithéâtre. Votre parti a refusé de participer au projet faisant le plus l'unanimité dans la région, projet identifié comme prioritaire par Québec et auquel ont choisi de participer les deux autres paliers de gouvernement. Vous avez dit "non" à un projet ayant le potentiel d'influencer positivement l'avenir de toute une nouvelle génération.

Pour ce qui est de vous et des autres députés Conservateurs de la région de Québec, je vous reproche votre absence de leadership dans le dossier. Plutôt que d'offrir aux citoyens de Québec cette malheureuse cassette que vous nous avez faite jouer depuis des mois, vous, à titre de responsable de la région, ainsi que vos collègues à titre de représentants de leurs citoyens, auriez dû vous regrouper et aller porter avec enthousiasme et fermeté ce projet rassembleur pour Québec. C'était votre responsabilité d'aller défendre vigoureusement à Ottawa ce projet afin que votre parti comprenne qu'un "non" ne serait pas accepté comme réponse, ni par les citoyens de Québec, ni par vous, les députés de la région!

Si j'avais senti ce genre de comportement, attitude retrouvée de toute évidence beaucoup plus chez M.Hamad pour le Provincial que chez n'importe quel député Conservateur à Québec, je serais plus enclin à vous pardonner et à vous redonner mon vote. Mais puisque vous avez choisi de jouer les pantins du Parti Conservateur plutôt que les représentants de Québec, je passerai mon tour la prochaine fois. Qualifiez-moi d'émotif si ça vous chante, puisque le terme "émotif" semble se trouver sur la face B de votre cassette, mais aux prochaines élections, je ne jouerai pas au cocu content. Je suis prêt à me passer "du vrai pouvoir" pour 4 ans si c'est pour lancer un message clair pour les 50 prochaines années!

2 commentaires:

  1. j appui fortement cette lettre

    RépondreSupprimer
  2. Vous êtes trop émotif dans le dossier.

    Je préfère avoir des baisses d'impôts que le gouvernement fédéral investit dans le Colisée.

    De toute façon le Fédéral va investir dans les routes près du Nouveau Colisée car cela coutera presqu'aussi cher que le nouveau Colisée

    RépondreSupprimer