jeudi 23 décembre 2010

Québec doit aller de l'avant!

Collectivement, l'année 2010 fut marqué par le retour des Nordiques dans le coeur des gens de la grande région de Québec. Même si les Nordiques n'évoluent pas encore sur la glace, l'idée de les revoir, elle, a évolué. Le rêve que plusieurs individus partageaient en secret est devenu, en 2010, un but collectif réel. Et des actions concrètes ont pris forme, actions qui auront permis de faire revivre, le temps de quelques heures, notre équipe.

À l'aube de la nouvelle année, le maire de Québec semble maintenant convaincu que le Gouvernement Harper n'investira pas dans le nouvel amphithéâtre. Le maire Labeaume passe maintenant au plan B, plan qui impliquera davantage la Ville dans le financement que les 50M$ prévu dans le plan A.

La Ville doit-elle augmenter sa mise à 150M$ ? Pour ce faire, il faudra augmenter les taxes municipales. Est-on prêt collectivement à payer plus que prévu pour que prenne forme l'amphithéâtre? Devons-nous abandonner le rêve du Colisée et, par le fait même, le grand rêve collectif qu'est celui de revoir les Nordiques ? Qu'arrivera-t-il de Québec si on dit non à ça ?

Un nouveau complexe multifonctionnel est essentiel pour l'avenir de Québec et je suis d'accord pour que mes taxes soient utilisées, voire augmentées au besoin, pour que ce projet se concrétise. Le Colisée actuel est désuet et il est évident que l'absence d'une nouvelle bâtisse multifonctionnelle limite Québec dans ses aspirations. Sans bâtisse, nous peinerons à conserver dans le futur les événements qui s'y déroulent actuellement. Sans bâtisse, Québec perdra son bel air d'allée. Sans bâtisse, adieu la LNH! Sans bâtissse, Québec perdra carrément la face.

Au contraire, un nouvel amphithéâtre à Québec a le potentiel de rajeunir et de dynamiser la Ville. Un nouvel amphithéâtre à Québec deviendrait un symbole de modernisme de notre Vieille-Capitale. Un nouvel amphithéâtre à Québec deviendrait assurément un élément de fierté pour toute la population. Aucun autre projet public n'a le potentiel d'avoir un tel impact sur Québec. Un nouvel amphithéâtre à Québec et on pourra presque toucher à l'objectif du retour de la LNH à Québec!

Depuis 2 ans, Québec vit probablement ses moments les plus ennivrants. Des moments certainement plus enthousiasmants et dynamisants que ceux vécus lors des 15 précédentes. Québec s'est remis à rêver et à envisager les grands projets avec confiance. On ne focusse plus uniquement sur les raisons de ne pas les réaliser. On est en mode recherche de grands événements et en mode solution. Les citoyens ont retrouvé, avec raison, leur fierté d'habiter dans la belle Capitale.

Le moment est donc venu de choisir et c'est à nous, citoyens de Québec, de décider quel chemin prendra la Ville dans le futur. Continuons-nous sur le chemin emprunté lors des deux dernières années ou s'arrêtons-nous maintenant pour rebrousser chemin et reprendre celui de la morosité? Quel prix sommes-nous prêts à payer pour éviter ce dur retour en arrière? C'est à nous de choisir. On choisit, aujourd'hui, à quoi ressemblera Québec en 2025. Dans quel ville nos enfants grandiront?

J'ai fait mon choix: Je veux continuer d'aller de l'avant! Collectivement, nous sommes allés trop loin dans le dossier d'amphithéâtre pour s'arrêter sans que nous en payions un prix encore plus grand que celui qu'il nous en coûtera de le réaliser. Collectivement, nous sommes allés trop loin dans nos déclarations d'amour Nordiques pour s'arrêter, rebrousser chemin et abandonner à jamais ce beau grand rêve. Je considère un nouvel amphithéâtre comme étant essentiel pour l'avenir, la réputation et l'honneur de Québec et je suis prêt à voir mes taxes être augmentés pour ça.

Et vous, quel choix faites-vous ?

dimanche 12 décembre 2010

Et si demain matin, Québec avait son équipe?



Il n'y a pas à dire, quinze ans après le départ des Nordiques, la passion pour le hockey est toujours présente. Et peut-être même encore plus intense que jamais. Une nouvelle génération d'amateurs vient de se lever et ceux qui ont connu les joies de cette passion partisane ont repris espoir de la revivre. Loin de vouloir silencieusement ou avec une quelconque culpabilité démontrer leur attachement pour une équipe inexistante depuis plus de 15 ans, les partisans des Nordiques ont plutôt le goût de crier et de se manifester jusqu'à ce que LEUR équipe soit de retour. Et on a vite réalisé que nous étions très nombreux à avoir cette passion!

Cette passion se concrétise en réelle volonté menée par des actions concrètes. C'est cette volonté "Nordiques" qui a mené 75,000 personnes à répondre présents à la marche bleue organisée par un citoyen de la région, Mario Roy, afin d'en faire un véritable succès. C'est cette volonté de voir le hockey professionnel revenir en nos mûrs qui a mené plus de 1100 membres de la Nordiques Nation à débourser 200$ puis à s'entasser dans 23 autobus pour rouler pendant près de 20 heures pour assister à un match qui, au départ, ne représentait rien de particulièrement excitant.

Je n'ai aucun doute que, si demain matin, Québec avait son équipe, il n'y aurait pas assez de places pour tout le monde. Même avec un amphithéâtre de 18,000 places! Québec vivrait un phénomène similaire à celui de Montréal. Les billets se feraient rares et il faudrait débourser 2 ou 3 fois le prix pour mettre la main sur un billet. Si 75,000 personnes se déplacent pour manifester leur amour d'une équipe disparue il y a 15 ans, si 1100 personnes paient 200$ et 20h de route pour demander le retour de la LNH à Québec, si 3000 personnes ont déboursé entre 1500$ et 5000$ pour un droit sur un siège d'un futur amphithéâtre, nul doute que les billets pour NOTRE équipe dans NOTRE building se feront très rares!

Ne laissez pas à d'autres le droit de vous vendre un billet au double du prix. Réservez plutôt votre siège et gardez le contrôle sur votre accessibilité aux billets. Un nouvel amphithéâtre à Québec est à peu près la seule chose qui sépare Québec d'un retour dans la LNH. En achetant votre siège via J'AI MA PLACE, vous serez donc doublement gagnant. Vous ferez avancer le projet de retour tout en vous assurant d'avoir accès au produit quand celui-ci sera revenu.

Le hockey de la LNH a peut-être quitté Québec il y a 15 ans, mais Québec n'a pas perdu la passion du hockey pour autant. Réservez votre place maintenant avant qu'il ne soit trop tard. http://www.jaimaplace.com

dimanche 7 novembre 2010

Dossier Nordiques: Les derniers 6 mois


Voilà longtemps que je n'ai pas alimenté mon blogue et puisque j'ai le goût d'écrire un peu et que je n'ai pas de sujet précis, j'ai décidé d'analyser ce qui s'est passé dans les derniers 6 mois.

Depuis la marche bleue du 2 octobre, j'ai lu quelques blogues et quelques mentions sur "twitter" de gens qui se plaignaient que le dossier de l'amphithéâtre, auquel est intimement lié le retour des Nordiques, stagnait. Bien qu'on entende effectivement moins parler du dossier dans les médias depuis quelques semaines, le dossier est loin de stagner.

Remontons au mois de mai dernier pour voir ce qui s'est passé depuis les derniers six mois.

28 mai: Conférence de presse de M.Bettman sur la finale de la Coupe Stanley à venir. Lors de ce point de presse officiel, M. Bettman mentionne, en parlant de Québec et Winnipeg, vouloir réparer les erreurs du passé. Dans les jours qui suivent, loin de vouloir fuir le sujet de Québec pour ne pas faire ombrage à la finale en cours, il donne de nombreuses entrevues sur le sujet. Cette série d'entretien à la radio et à la télé m'avait d'ailleurs inspiré un article (1) dans lequel je concluais que M.Bettman parlait ainsi pour aider Québec à obtenir son financement pour l'amphithéâtre.


19 juin: Pier-Karl Péladeau participe à la randonnée de bicycles pour le Grand défi Pierre Lavoie. En arrivant au fil d'arrivée avec un gilet des Nordiques sur le dos, il déclare: "On a eu de bonnes nouvelles récemment!" (2) À quoi faisait-il référence lorsqu'il a fait cette déclaration ? Un article avait été écrit suite à cette déclaration par un journaliste de Canoe pour être ensuite retiré du site. Craignait-on de faire un "Balsillie" du côté de Québécor ?

24 août: C'est le Sommet mondial du hockey à Toronto et Bettman est de nouveau questionné sur l'avenir de Québec. Bettman semble s'impatienté et relance la question aux journalistes: "Est-ce que la Ville de Québec est prête à construire un nouveau aréna?" (3) J'avais initialement perçu négativement ce signe d'impatience de la part de Bettman mais en y repensant, je crois que cette impatience démontrait un réel intérêt pour Québec. Quelques mois auparavant, en déclarant vouloir réparer les erreurs du passé, Bettman était allé aussi loin qu'il lui était possible d'aller pour signifier son intérêt envers Québec. Or, rien de concret ne semblait s'être encore produit dans le dossier de Québec et de son amphithéâtre. Si on n'est pas intéressé par un projet, on n'est pas impatient face à sa non réalisation, on est indifférent! Bettman était loin d'être indifférent concernant la situation de Québec.

7 septembre: Deux semaines après l'impatience démontrée par Bettman, Charest annonce un investissement de son gouvernement à la hauteur de 45%. Les mauvaises langues diront alors qu'il a voulu faire diversion à la commission Bastarache. S'il est vrai que cette annonce aura eu cet effet, la mort de son ministre de l'Agriculture et des Affaires intergouvernementales canadiennes, Claude Béchard, aurait été à elle seule suffisante pour avoir le même effet. Je crois que la raison était tout autre. Bettman commençait à se montrer impatient, l'échéance du 31 décembre 2010 approchait et on ne souhaitait pas voir le Fédéral sortir la carte du "manque de temps" pour justifier de ne pas pouvoir répondre positivement à la demande de Québec. Le maire Labeaume précise alors qu'il parlera à Bettman dans les prochaines heures pour le tenir au courant des derniers développements.

15 septembre: Bettman est à Ottawa pour une conférence de presse annonçant la tenue du match des étoiles 2012 dans la Capitale fédérale. La toute première question suivant son allocution porte sur Québec. Bettman confirme qu'il est en communication régulière avec le maire de Québec et le Premier Ministre du Québec. À la même occasion, il réaffirme une fois de plus que Québec, si l'assurance de construction d'un nouvel amphithéâtre est donnée, peut jouer dans le vieux colisée pendant quelques années. (4)

30 septembre: Sans attendre la réponse du Fédéral concernant le financement de l'amphithéâtre, la Ville de Québec annonce un emprunt de 25M$ pour couvrir le coût des premières étapes du remplacement du colisée. "On met toute la machine en marche pour procéder dès le 1er janvier" déclarait Labeaume à ce moment. (5)

2 octobre: C'est la marche bleue et plus de 75,000 se présentent avec enthousiasme. (Sur ce vidéo, vous me voyez portant le #4 KRUPP à 3m22 en compagnie d'un de mes fils (6)) Labeaume réclame une rencontre avec Verner et Harper. Parallèlement à tout ça, Pier-Karl Péladeau confirme pour la première fois qu'il est prêt à investir financièrement dans le nouveau complexe multifonctionnel.(7) PKP n'a certainement aucun intérêt à investir dans une bâtisse sans garantie que la LNH viendra s'y installer.

8 octobre: Le voeu de Labeaume est réalisé à moitié. Labeaume rencontre Verner dans une rencontre qualifiée d'extrêmement constructive par cette dernière. Elle déclare qu'ils ont échangé des informations utiles, qu'ils sont en mode "solution" et qu'elle fera tout en son pouvoir pour respecter l'échéancier du maire, soit le 31 décembre 2010. (8)

8 novembre: La Ville de Québec publie un premier appel d'offres afin de trouver un partenaire pour coordonner les travaux préliminaires.(9)


Ma conclusion: Tous les acteurs semblent avoir la même visée. La date du 31 décembre demeure malgré que l'échéancier paraisse serrée. La raison est bien simple: Selon les règlements de la LNH, les transferts de concession doivent être annoncés avant le 1er janvier. C'est d'ailleurs pour respecter cette règle que la LNH a annoncé qu'elle donnait à la Ville de Phoenix jusqu'au 31 décembre 2010 pour trouver un acheteur désireux de conserver les Coyotes en Arizona, faute de quoi, la LNH allait vendre et déménager les Coyotes.

Si l'objectif était de bâtir un aréna pour construire un aréna, la date du 31 décembre ne serait pas avancé avec tant d'insistance et la ministre Verner ne déclarerait pas vouloir tout faire pour respecter cet échéancier. Si la LNH n'était pas aux portes de Québec, PKP ne parlerait même pas d'investissement possible dans le projet d'amphithéâtre. Même s'il l'avait nié publiquement, mes sources me laissait savoir que PKP était intéressé à investir dans l'amphithéâtre. Si la LNH n'était pas aux portes de Québec, Bettman n'avancerait même pas la possibilité de jouer dans le vieil amphithéâtre.

Finalement, mes sources me rapportent que le dossier avance bien et que les discussions concernant les Thrashers sont sérieuses. Un journaliste du Globe & Mail avait d'ailleurs écrit ceci le 10 octobre dernier. "If I were a hockey fan living in Quebec City, I would begin studying the Atlanta Thrashers. NHL types are officially mum on this but there is a lot going on behind the scenes. It is a good bet the Thrashers will wind up in Quebec, although at this point it cannot be said when."(10) D'après moi, le "quand" est simplement lié à la capacité de Québec de pouvoir assurer la construction d'un amphithéâtre d'ici le 31 décembre.

Concernant l'amphithéâtre, la SSQ aurait un intérêt certain pour commanditer le nom du futur amphithéâtre. Bien que publiquement on sépare les deux dossiers, celui de l'amphithéâtre et de la LNH progressent parallèlement. À suivre...


(1) http://francoiscouture.blogspot.com/2010/06/bettman-delie-sa-langue-pour-delier-les.html
(2) http://lejournaldequebec.canoe.ca/videos/?bctid=97262336001
(3) http://www.cyberpresse.ca/sports/hockey/201008/25/01-4309717-bettman-est-clair-ca-prend-un-nouvel-arena-a-quebec.php
(4) http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/dossiers/vers-un-nouveau-colisee/201009/15/01-4316029-bettman-necarte-pas-le-vieux-colisee-en-attendant-le-nouveau.php
(5) http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/dossiers/vers-un-nouveau-colisee/201009/30/01-4328286-nouvel-amphitheatre-labeaume-annonce-le-debut-des-travaux-en-2011.php
(6) http://www.youtube.com/watch?v=XwROfPXVJtg&u=QVFzSHJYiFo&list=FL&playnext=1
(7) http://lcn.canoe.ca/lcn/infos/national/lamarchebleue/archives/2010/10/20101002-145930.html
(8) http://lcn.canoe.ca/lcn/infos/regional/archives/2010/10/20101008-154203.html
(9) http://www.radio-canada.ca/regions/Quebec/2010/11/08/007-amphi_appel_offres.shtml
(10) http://www.theglobeandmail.com/sports/hockey/bidding-on-dallas-stars-stalls/article1751910/ (dernier paragraphe)

mercredi 29 septembre 2010

Bravo Mario Roy!

Le 17 août dernier, j'étais actif sur Twitter quand Mario Roy a proposé une marche. Au départ, il a proposé la date du 3 octobre et ma très mince contribution aura alors été de lui faire remarquer qu'une game du Rouge et Or était au programme cette après-midi là et qu'on risquait de se priver de 15,000 amateurs de sports. Le soir même, la marche bleue était créée et la date du samedi 2 octobre, retenue.

J’ai souvent pensé qu’il serait bien d’organiser une quelconque manifestation sans toutefois passé à l’acte. Mario Roy, lui, ne s’est pas seulement contenter de dire : « Ce serait bien! », il est passé à l’action!
Citoyen de Lévis et travaillant à temps plein pour une compagnie d'assurances, il avait de bonnes raisons pour ignorer l'appel du maire qui demandait le support de la population. Mais Mario Roy n'a pas chercher à focusser uniquement sur les raisons de ne pas agir, il a plutôt choisi de mettre l'accent sur les motivations justifiant son action.

Organiser une marche, quand on est un citoyen ordinaire et qu’on n’a aucune idée de l’ampleur de celle-ci semble bien simple. Mais après avoir lancé l’idée sur Facebook et Twitter, Mario Roy a rapidement dû revoir ses objectifs. Et sans vouloir faire de mauvais jeu de mots, Mario Roy a assuré. Il a brillamment donné des dizaines d’entrevues, a pris énormément de son temps déjà chargé pour paufiner l’idée de départ et répondre aux attentes qui grandissaient avec les jours qui passaient. À ce stade-ci, il aurait été justifié, par son horaire du temps, de se tasser ou de faire les choses à moitié. Mais ce n'est pas ce qu'il a fait. Mario Roy a plutôt décidé de prendre 3 semaines de vacances pour se consacrer au projet de marche bleue qu'il avait lancé quelques semaines auparavant afin de pouvoir répondre aux nouveaux objectifs établis par l'engouement de la marche bleue.

Avant même que l’événement ait eu lieu, il est déjà couronné de succès! La marche bleue qu’il a créée sera couverte à l'échelle nationale par sept réseaux de télévision. Son projet unie les villes de Québec, de Lévis, de Thetford-Mines, du Saguenay qui organiseront des transports pour amener les gens aux Plaines. La marche bleue réunit dans une seule manifestation tous les médias et tous les partis politiques.

Élément spectaculaire s'il en est un, la marche bleue est devenue une occasion unique de réunir les trois frères Stastny à Québec. Étant tous deux de l'autre côté de l'Atlantique, Peter et Anton avaient également toutes les raisons du monde de refuser l'invitation. Mais eux aussi ont décidé de mettre le focus sur les solutions pour être sur les Plaines samedi après-midi.

Dame Nature semble vouloir faire des siennes samedi après-midi donnant ainsi aux citoyens de la région une raison de ne pas se déplacer. Je suis par contre convaincu, qu'à l'image de Mario Roy et des frères Stastny, les gens de Québec se déplaceront par dizaine de milliers, beau temps, mauvais temps, sur les Plaines d'Abraham. Avec toutes les heures que Mario Roy a mis sur le projet et tous les chambardements d'horaire que les frères Stastny ont fait à leur agenda pour être sur place, très peu de choses peuvent justifier notre absentéisme.

Mario Roy est l’exemple parfait du citoyen qui décide de s’impliquer activement dans ce qu’il croit. Que l'on soit ou non un amateur de sports ou que l’on soit pour ou contre l’érection d’un nouveau colisée à Québec, Mario Roy mérite notre admiration pour ça.

En plus d’être un exemple en soit, Mario Roy est également l’exemple du dynamisme que peut insufflé aux citoyens d'une région un maire qui a des visions et pour qui, rien n’est impossible. Bien sûr, certains pourront, à tord ou à raison, reprocher l'attitude du maire Labeaume dans certains dossiers mais on ne peut ignorer que son ambition pour Québec mène des citoyens comme Mario Roy à vouloir s'impliquer activement dans la Ville. Et ça, c'est plus important que tout pour une région comme Québec!

Bravo Mario Roy!


dimanche 19 septembre 2010

Pour un financement public de l'amphithéâtre.

Québec a besoin d'un amphithéâtre. Voilà ma prémisse de départ. Et ça fait presque 20 ans qu'on en a besoin. Comment le financer maintenant? Bien sûr, l'argumentaire facile est : "Le privé doit s'impliquer! L'amphithéâtre doit être 100% privé! Les Gouvernements n'ont pas d'affaire à s'impliquer dans le sport professionnel. PKP a de l'argent, qu'il se paye un Colisée."

Bien évidemment que si demain matin, Labatt décidait de construire un amphithéâtre à Québec, dans l'espoir d'y amener plein de shows durant lesquels Labatt vendrait ses produits pour qu'on identifie la Bleue ou la 50 à la bière des grands événements, je ne m'objecterais pas. Mais ce n'est pas arrivé dans les 20 dernières années et ça n'arrivera pas. Pour ma part, je crois que la construction de l'amphithéâtre doit être assurée par le public afin que celui-ci en soit le propriétaire et ensuite, le privé arrivera pour acheter le nom de la bâtisse ou des différentes sections.

Les compagnies privées ne sont pas propriétaires de telle bâtisse. Qui est propriétaire du Stade Olympique, du Stade Uniprix à Montréal, du Palais Montcalm, du Centre des Congrès à Québec, du Palais des Congrès à Montréal, du biodôme, de l'OSM, des arénas, etc. ? Ce sont les gouvernements ou les municipalités. Car si c'était le privé, ces bâtisses seraient alors assujettis aux taxes foncières ce qui viendrait gruger énormément dans leur rendement. Les compagnies privées recherches un taux de rendement d'environ 15%. Les gouvernements n'ont pas les mêmes principes et objectifs de rentabilité. Les gouvernements vont chercher leur rendement de par l'activité économique que la bâtisse génère. D'abord lors de la construction, puis lors de l'exploitation de la bâtisse elle-même. Les gouvernements vont également chercher leur rendement grâce au pouvoir d'attraction que la nouvelle bâtisse aura sur l'économie périphérique. Celle-ci sera dynamisée par les investissements subséquents qui proviendront du secteur privé.

La seule exception au Québec, et je vous l'entends le dire, c'est le Centre Bell. C'est vrai! Mais depuis que les Molson ont fait construire ce qui est aujourd'hui le Centre Bell qu'ils cherchent à obtenir un dégrèvement de taxes! Allez voir auprès du Ministère des Affaires municipales à quel rythme le CH court, année après année, au bureau de ce ministère et du Premier ministre pour se faire "exempter de taxes foncières" imposées sur le centre Bell par la Ville de Montréal. Pour compenser cette perte importante de rendement, les Canadiens doivent vendre leurs billets à des prix qui sont les 2ième plus élevés de la LNH. Tellement chers que ce sont presque uniquement les entreprises qui peuvent se permettre de les acheter. Ces dernières passent les achats de billets en frais de représentation réduisant ainsi leur charge fiscale et les contribuables paient indirectement la moitié de la dépense. Vive la fiscalité! Vive le financement 100% privé...!

En investissant 400M$ dans la construction d'un amphithéâtre, les gouvernements iraient directement chercher une bonne proportion de l'argent investi en taxes et impôts. "À ce compte là, creusons un trou et payons des travailleurs qui paieront des impôts" argumentait "l'intellectuel" Yves Boisvert en entrevue téléphonique cette semaine sur une radio de Québec! Une fois qu'on a mis sa malhonnêteté intellectuelle ou son mépris pour Québec de côté et qu'on met son intelligence à "ON", on réalise qu'un amphithéâtre à Québec, contrairement à un trou vide, a le potentiel d'amener des activités à Québec. D'autres taxes et impôts seront versés dans les coffres des Gouvernements. Si la LNH revenait à Québec, c'est au moins 25M$ par année en impôt qui seraient versés par les joueurs uniquement. Tous ces revenus découlant de la construction d'un amphithéâtre sont accessibles aux Gouvernements mais non à un investisseur privé. Et je ne parle pas de la valeur foncière des bâtiments du secteur d'Expocité qui augmenterait et qui rapporterait encore davantage aux Gouvernements.

Certains investissements comme les ponts, autoroutes ou aéroport servent au développement d'une région alors que d'autres investissements ne sont qu'un service aux citoyens. C'est le cas des parcs ou des bibliothèques entre autres. Dans le cas d'un amphithéâtre multifonctionnel à Québec, cet investissement permettrait à la fois à la Région de Québec de se développer encore davantage tout en étant un service qui profiterait à plus de 1,800,000 citoyens annuellement.

Bien sûr que Quebecor, s'il ramenait la LNH à Québec grâce à cet amphithéâtre multifonctionnel, ainsi que d'autres promoteurs de spectacles y trouveraient leur compte. Mais avec 1.8 million de personnes passant par ce nouvel édifice, forcé d'admettre qu'ils ne seraient pas les seuls!

Une autre option aussi s'offre à nous. Laisser notre vieux colisée dépérir encore davantage jusqu'à ce qu'on doive finalement le démolir. Dans 25 ans, la région de Québec aura, au mieux, stagné, sera devenue une belle petite ville tranquille dans laquelle on s'installe une fois rendue à la retraite. Québec méritera alors pleinement son épithète de Vieille Capitale. Le débat sur la construction d'un amphithéâtre reviendra garnir les pages internet des journaux électroniques mais le coût de construction sera alors estimé à 1.2GM$. Est-ce vraiment ce que l'on veut léguer à nos enfants? Pas moi!

Peu importe votre position sur le financement du nouvel amphithéâtre à Québec, si vous êtes d'accord avec ma prémisse de départ voulant que Québec a besoin d'un amphithéâtre, achetez-donc vos places dans le projet J'AI MA PLACE ou, à tout de moins, faite un don à la Fondation J'AI MA PLACE!

www.jaimaplace.com

lundi 13 septembre 2010

Dossier amphithéâtre: Québécor et Harper ont trop à perdre pour dire non!

La semaine dernière, Vidéotron annonçait en grande pompe qu’elle se lançait dans la téléphonie cellulaire. Dans son point de presse, PKP laissait même entendre que les gens pourraient regarder, sur leur téléphone portable, les parties de hockey des Canadiens et…des Nordiques!

Catastrophe pour Québécor, le lendemain, Bell annonçait l’achat complet de CTV. Et qu’est-ce queCTV ? Et bien ça inclue RDS, le réseau officiel des Canadiens.

Bell a d’ailleurs mis un bémol à l’élan de Vidéotron en disant qu’elle garderait le contrôle des droits de rediffusion des matchs des Canadiens sur cellulaire. Dans ces circonstances, il ne serait donc pas surprenant que la retransmission des matchs des Canadiens sur cellulaire soit seulement accessible à ceux qui ont le service de Bell.

Si dans les années ‘80, on assistait à un guerre de brasserie entre Montréal et Québec, on savait que la celle-ci serait remplacée par une lutte de télécom. Avec l’achat de CTV par Bell, elle vient maintenant de franchir un niveau insoupçonné! Et pour conserver son rapport de force, Vidéotron devra réagir.

Vidéotron se doit de développer son réseau cellulaire. Cela se fait à coût de centaines de millions de dollars. Les 175M$ qui séparent la Ville de Québec de son amphithéâtre pouvant profiter aux futurs Nordiques de “Québécor” représentent un montant presque insignifiant lorsque comparé à l’investissement relié au coût de développement de réseau cellulaire. De ce fait, PKP n’aura pas le choix de faire en sorte que ce projet d’amphithéâtre aboutisse. Il devra faire en sorte que les Nordiques deviennent réalité pour conserver un pouvoir de négociation face à Bell. Sans Nordiques et si Bell met de l’avant son idée de conserver les matchs des Canadiens à ses abonnés, il sera extrêmement difficile pour Vidéotron de s’implanter dans le marché.

Au départ, ce que j’avais entendu me laissait croire que PKP s’impliquerait financièrement dans l’amphithéâtre. Mais puisque les gouvernements semblaient sur le point de financer le projet à 100%, sa position officielle est maintenant “qu’il va investir suffisamment dans l’équipe de hockey et dans son opération.” Ça, c’était sa position avant que Bell annonce l’achat de CTV !

PKP a offert un peu moins de 500M$ pour l’achat du Canadien l’an dernier. De ce qu’on entend, il aurait son club pour environ 150M$. Il lui resterait donc amplement de marge de manoeuvre... Et si c’est pour sauver son lancement de téléphonie cellulaire, il n’a presque plus le choix. À moins bien sûr qu’il abandonne l’idée du cellulaire, ce qui serait extrêmement surprenant.

Du côté politique, maintenant que le projet d’amphithéâtre pour la Ville est supporté par le Provincial, Harper ne peut se permettre que celui se réalise sans lui. Si tel était le cas, ce serait la fin de la représentation du Parti Conservateur au Québec et il risquerait fort de se retrouver dans l’opposition ou au mieux, être encore minoritaire aux prochaines élections fédérales.

Tout cela me fait dire que le dossier de l’amphithéâtre va se régler dans les prochains mois. Québécor et le Parti Conservateur ont trop à perdre si l’amphithéâtre n’est pas érigé.

jeudi 2 septembre 2010

La Nordiques Nation: Un véritable tsunami!


Il n'y a pas à dire, depuis sa création, la Nordiques Nation connait un succès monstre. Cette Nordiques Nation représente l'élévation de toutes ces voix qui se sont tues depuis des années et qui ont le goût d'exprimer des années de silence refoulé. De ce fait, la Nordiques Nation ne sera pas simplement un mouvement passager qui redescendra aussi vite qu'elle est montée. Elle continuera de grossir et de se manifester de plus en plus intensément jusqu'à l'atteinte du but. Car la Nordiques Nation, ce n'est pas qu'une petite vague isolée dans un lac et qui aurait été créée par un vent un peu soudain. La Nordiques Nation, c'est une véritable vague de fond en train de se développer en un tsunami!

Cette vague de fond au couleurs Nordiques a toujours existé. Elle a tenté à quelques reprises de renaître. Au début, de manières malhabiles, mais elle a toujours existé. Mark Charest a tenté de la faire renaître avec son projet de méga-complexe, le Centre Nordik, à St-Augustin. Jean-Paul Boily a même tenté de la faire renaître via un projet de nouvelle AMH. Si ces deux projets ont reçu un accueil pour le moins mitigé de la part de la population et des médias et qu'ils se sont finalement soldés par des échecs, ils ont tout de même participé à conserver l'intérêt Nordiques et méritent certainement une partie du succès actuel. Plus tard, des projets mieux ficelés se sont ensuite développés. Le groupe J'AI MA PLACE mené par Mario Bédard est venu donner un peu de sérieux et de crédibilité au projet d'amphithéâtre auquel est intimement lié le retour de la LNH à Québec. Récemment, des mouvements plus populaires se sont ajoutés et ont été mis en branle. D'abord la Nordiques Nation puis la marche bleue du 2 octobre prochain.

Tous ces mouvements sont au coeur de cette vague de fonds sur le point de devenir un vrai tsunami. J'utilise le terme "tsunami" car déjà près de 50,000 personnes sont entrés membres de la Nordiques Nation. Et comme un tsunami, plusieurs milliers de personnes déferleront sur les Plaines le samedi 2 octobre prochain. Ce tsunami aura même des répercussions jusqu'à New-York où déjà 8 autobus en moins de 4 heures ont été remplis pour aller assister au match opposant les Islanders au Thrashers d'Atlanta le 11 décembre prochain. Et comme un tsunami, la Nordiques Nation refusera de s'arrêter à la moindre petite résistance.

Un tsunami est composé d'abord de gouttes d'eaux. La Nordiques Nation, elle, est composée d'individus qui ont posé le geste concret d'aller s'inscrire. Il est de la responsabilité de tout un chacun d'entre nous de poser un autre geste concret et d'être présent le 2 octobre prochain afin que se fasse voir et entendre le tsunami de la Nordiques Nation!

On se voit le 2 octobre sur les Plaines!

mercredi 1 septembre 2010

Lettre à Josée Verner (Bisbille avec Réjean Tremblay)

Ce matin à l'émission de Paul Arcand (1), Josée Verner s'est fâchée et s'est plainte d'avoir été attaquée par Réjean Tremblay. Elle accuse M.Tremblay, qu'elle qualifie de bloquiste, d'avoir tenu des propos misogynes et d'avoir fait des attaques personnelles de bas étages à son égard. La question de Paul Arcand à laquelle Mme Verner répondait était en fait: "En terminant Mme Verner, on peut s'attendre à ce que le fédéral se branche quand ?"

Mme Verner déclare que depuis 2006, les gens de Québec ont opté pour autre chose que la voie bloquiste et que les choses vont bien. Je veux bien le croire mais qu'est-ce que ça veut dire "aller bien" au fait Mme Verner? Est-ce les annonces répétées de Super PEPS et le délai de 5 ans avant le début de la construction qui vous font dire que ça va bien? Ou est-ce les 2 ans et demi qui se sont écoulées depuis que le manège militaire a brûlé sans que rien ne soit encore fait? Peut-être aussi est-ce votre absence presque complète dans le dossier d'amphithéâtre à Québec qui vous font dire que les choses vont bien à Québec depuis que les Conservateurs sont en place?

Je regrette Mme Verner. Ayant voté pour les Conservateurs lors des deux dernières élections fédérales, mes allégeances politiques sont beaucoup plus près des vôtres que de celles de M. Tremblay. Pourtant, j'ai tendance à être d'accord avec les propos de Réjean Tremblay. Et ce n'est pas de la misogynie! Où êtes-vous Mme Verner depuis plus d'un an? Vous me semblez pratiquement absente au point où je m'amuse à vous appeler depuis quelque temps Jedors Verner. En fait non! Je ne m'amuse pas du tout. Ce dossier est trop important à mes yeux pour que votre inertie puisse d'une quelconque façon m'amuser. En parlant du projet d'amphithéâtre à Québec, la seule chose que je retiens de vos interventions est: "on attend d'avoir le plan d'affaire". Jamais je n'ai senti le moindre enthousiasme de votre part et jamais non plus ce côté "fighter" qui peut nous faire dire, à nous citoyens de Québec, "Mme Verner est là, nous sommes confiants qu'elle va pousser le dossier de Québec auprès du Fédéral." On retrouve par contre cet enthousiasme et ce côté batailleur chez M.Labeaume et M.Hamad. Pourtant Mme Verner, comme eux, vous représentez la région de Québec.

Et maintenant que vous avez le plan entre les mains, vous demandez du temps pour en prendre connaissance. Comment ce fait-il que, depuis le 26 août, messieurs Hamad et Labeaume aient terminé de lire le rapport de la firme Ernst & Young et que vous, vous réfugiez derrière des demandes de temps. J'ai un travail et deux jeunes enfants et je suis certain que j'aurais lu le rapport dès sa réception si j'en avais eu l'accès. La dernière question de M. Arcand est demeurée sans réponse. Pourrez-vous y répondre bientôt?

Vous avez beau être en politique fédérale, vous êtes avant tout la responsable de la région de Québec, sa représentante au niveau fédéral. C'est à vous de porter et défendre le dossier de l'amphithéâtre auprès de M. Harper et de vos collègues! C'est ça que Réjean Tremblay vous reproche principalement dans ses commentaires que vous jugez misogynes et de bas étages! Il vous reproche votre mutisme, votre absence et votre manque d'enthousiasme dans ce dossier. Je partage sa crainte.

Vous avez montré que vous pouvez être une battante et que vous n'accepterez pas que l'on vous marche sur les pieds. Et bien j'espère que c'est cette attitude que vous aurez lorsque vous présenterez le dossier à vos collègues Ministres du Fédéral. Qu'ils comprennent que le temps presse et qu'on ne peut pas attendre d'en faire un sujet d'élection. Qu'ils comprennent qu'un "non" ne sera pas accepté, ni par vous Mme Verner, ni par la population de Québec! Car Québec a effectivement choisi la voie Conservatrice depuis 2006. Vous avez la responsabilité de le rappeler à vos confrères. Vous voulez continuer d'avoir nos votes, et bien Québec veut votre appui dans le dossier de l'amphithéâtre!

Un amphithéâtre neuf à Québec a le potentiel d'influencer l'avenir de toute une nouvelle génération. C'est un dossier primordial et vous avez ici l'obligation de livrer la marchandise. C'est cruelle mais c'est comme ça. Et c'est pour ça que Québec a besoin de vous sentir présente et impliquée dans ce dossier. Je vous souhaite la meilleure des chances Mme Verner. Vous avez et aurez l'appui de la population dans vos démarches.

(1) http://radioego.com/ego/listen/5548

vendredi 20 août 2010

Le plaisir de prendre pour les Nordiques!


Ce matin, un nouveau site internet nommé Nordiques Nation a été mis en ligne. Douze heures plus tard, plus de 12,000 membres étaient déjà inscrits. Cet élan d'enthousiasme démontre bien tout le plaisir que la simple pensée de ravoir nos Nordiques peut déclencher chez les citoyens de Québec et tout le bonheur rattaché à l'éventualité d'avoir un club de hockey professionnel.

Les partisans des Canadiens sont tous nés avec un club déjà existant. Ils n'ont jamais eu à se battre pour avoir leur équipe de hockey ou encore, à se soucier de savoir si leur équipe déménagerait l'année suivante. Pour le partisan des Nordiques, ce fut tout le contraire.

Dans les années '70, ils ont eu à subir les moqueries des partisans des Canadiens qui les regardaient comme des partisans d'une ligue de second ordre, eux qui encourageaient les Nordiques de l'AMH. Puis, pour démontrer qu'ils étaient bel et bien présents, les Nordiques sont allés voler Marc Tardif et Jean-Claude Tremblay aux Canadiens. Les Nordiques commençaient à devenir gênants et jouaient dans les plats de bandes de la Sainte-Flanelle. Ces derniers trouvaient maintenant la situation bien moins drôle. Puis, ces insolents Nordiques ont poussé l'audace jusqu'à vouloir faire comme les grands Glorieux et évoluer dans le même circuit qu'eux. Ce n'était plus drôle du tout et les Canadiens s'y sont opposés! Puis, devant l'inévitable, le canadien a continué de regarder les Nordiques de haut... jusqu'à ce but de Dale Hunter de 1981 !

Pour le partisan des Nordiques, la fierté reliée à ce combat visant à amener son équipe vers la LNH et la faire reconnaître comme une vraie équipe de hockey professionnelle aux yeux des partisans des Canadiens a solidifié son sentiment d'appartenance aux fleurdelisés. Cet amour a été transférée à la génération suivante avec insistance car, ayant vécu l'existence de l'équipe depuis ses tout-débuts, le partisan des Nordiques s'est toujours senti comme un membre à part entière de l'équipe.

Puis, lorsque les Nordiques évoluaient le circuit Ziegler, il était rarissime de pouvoir suivre son équipe à la télévision. Alors que près de la moitié des parties des Canadiens étaient télé-diffusées, une quinzaine de parties des Nordiques tout au plus étaient présentées au grand écran. Les partisans des Nordiques n'ont pas connu le plaisir de pouvoir suivre leur équipe préférée à l'ère de l'internet. Pour suivre notre équipe, on se déplaçait au Colisée, on les suivait à la radio, on lisait tout ce qui pouvait s'écrire sur les performances de l'équipe dans les journaux. Bref, on faisait un effort réel pour suivre notre équipe! Ce n'était pas toujours évident mais, c'était notre équipe!

Les Nordiques ont vécus de très beaux moments dans la LNH, à commencer par les deux éliminations qu'ils ont fait subir aux Canadiens grâce aux buts inscrits par Dale Hunter et Peter Stastny en prolongation lors des matchs décisifs en 1981 et en 1985, respectivement. Le but de Stastny qui éliminait les Whalers lorsque, seul-devant-Liut,-moment incroyable-COMMMPTTE!, il fit exploser un Colisée tout en blanc est très certainement un autre grand moment que les partisans des Nordiques ont retenu. Dans les dernières années, il y a eu le retour de 0-2 dans les 2 dernières minutes de jeu du 1er match de la série Canadiens-Nordiques en 1993 suivi du but gagnant de Scott Young en prolongation, puis ce retour de 0-3 dans le 1er match de la série NYR-Nordiques grâce aux 3 buts de Sakic, dont le dernier inscrit à 34 secondes de la fin. Malheureusement, ces deux victoires n'ont pas été suffisantes pour permettre à l'équipe de remporter leur série et ces éliminations ont mis fin à de grands espoirs. Dans les faits, la dernière élimination face aux Rangers de NY a également mis fin à l'existence des Nordiques. Ce sont tous ces grands moments que je souhaite revivre!

Bien sûr, il y a eu de moins bons moments. Ces cinq années d'affilées où les Nordiques ont terminés derniers et cette année de 31 points viennent rapidement à l'esprit lorsqu'on pense aux moments difficiles vécus par l'équipe. Mais comme un père de famille qui a vu naître son enfant et qui comprend qu'il connaît des moments plus difficiles, le partisan des Nordiques demeuraient néanmoins toujours présents. Car c'était notre équipe! On s'était battu pour elle et on n'allait certainement pas l'abandonner!

En 1995, on voyait finalement poindre une équipe de grand talent. Le championnat de la saison régulière le confirmait. Malheureusement, une élimination hâtive au premier tour suivi du déménagement de la concession sonna le glas des Nordiques. Puis, comme pour boucler la boucle et ajouter un autre chapitre dramatique à l'histoire de la concession, nos Nordiques devenus l'Avalanche du Colorado remportaient la Coupe Stanley dès la première année à Denver.

L'histoire des Nordiques a été trop courte. Beaucoup trop courte! Mais Dieu qu'elle a été excitante! Elle fut pleine de rebondissements et en tant que partisans de hockey, elle est venue nous chercher et on s'y est senti impliqués! Plusieurs ont eu le plaisir de la suivre du début à la fin! Et ils espèrent maintenant que cette histoire recommencera de nouveau.

Comme quoi être partisan des Nordiques n'est jamais chose facile, maintenant que les étoiles semblent être bien alignées pour un retour de la LNH à Québec, on doit faire face aux railleries de certains partisans des Canadiens qui nous regardent de haut et qui nous accusent de fabuler. Plus ça change, plus c'est pareil!

Mais Québec, elle, a changé! La situation économique a évolué! Les hauts-dirigeants de la Ville ont de grandes ambitions et ne tuent plus dans l'oeuf les moindres projets d'envergure. Québec est capable et elle le sait! Cet espoir de ravoir nos Nordiques couplé à l'enthousiasme qui existe dans la Ville depuis quelques années expliquent pourquoi les gens ont répondu si vivement à l'appel du maire. D'abord en organisant la grande marche bleue qui aura lieu de 2 octobre prochain, puis en se regroupant dans ce mouvement de NordiquesNation.com.

Par le passé, les partisans des Nordiques ont eu à se battre pour défendre leur équipe. Et à partir de maintenant, et jusqu'à ce qu'on ait atteint notre but, nous continuerons de le faire encore plus intensément pour la faire revivre. Ce sont tous ces combats continuels qui semblent nous liés à l'équipe. Ca semble être au coeur du plaisir de prendre pour les Nordiques.

Les Nordiques ne sont peut-être pas encore là mais ils sont toujours bel et bien vivants dans l'âme des gens de Québec! Et plus que jamais! Partisan de hockey et des Nordiques, levons-nous pour revivre notre sport national. Dans tous les peuples, c'est permis et légitime!

Au plaisir de scander "Go NORDIQUES Go!

samedi 7 août 2010

Et si le Lightning évoluait à Québec?


L'objectif de ce billet n'est pas de lancer une rumeur sur le déménagement prochain de Tampa Bay vers Québec mais bien de savoir à quelle équipe la Province s'identifierait le plus si l'équipe actuelle du Lightning s'appelait plutôt les Nordiques et évoluait à Québec?

Poser la question s'est y répondre! Je crois que la Province en général s'identifierait beaucoup plus aux Lecavalier, St-Louis et Gagné dirigés par Guy Boucher qu'aux Markov, Kostitsyn et Plekanec. Ces derniers sont d'excellents joueurs et les Cammalleri, Gionta et Gomez sont des joueurs auxquels on peut facilement s'identifier mais un fait demeure, avoir des joueurs Québécois d'impact est important pour une équipe évoluant au Québec et augmente encore davantage le sentiment d'appartenance et de fierté.

On ne pourrait pas s'attendre et exiger des Alouettes ou de l'Impact de Montréal qu'ils aient une représentativité québécoise importante. Le Québec est très loin d'être une pépinière au soccer et même si le football au Québec s'améliore d'année en année, nous sommes encore loin de la tradition Américaine. Mais au hockey, nous sommes en droit de s'attendre à ce que des joueurs clés de l'équipe proviennent de la Province.

Bien sûr, tout amateur désire une équipe gagnante. De là, on pourra toujours sortir l'argument qu'on préfère une équipe gagnante à une équipe plus québécoise mais perdante. Mais le tricolore est-elle une équipe si gagnante que ça depuis 15 ans?

Les dénigreurs sortiront aussi les cas de Brière, Ribeiro ou Latendresse pour expliquer l'absence de joueurs francophones à Montréal. Je suis par contre persuadé que, si avoir des joueurs francophones dans l'équipe devenait une ligne de conduite plutôt qu'une exception comme c'est présentement le cas avec les Canadiens, les joueurs québécois ne se sentiraient plus jeter dans la fosse journalistique et chercheraient à venir jouer ici plutôt qu'à fuire.

Si, comme moi, vous croyez qu'une équipe comme le Lightning qui évoluerait à Québec serait plus intéressante à suivre pour l'ensemble des Québécois que l'équipe actuelle des Canadiens, c'est que le fait français au sein de l'équipe est important pour vous. Et ça n'a rien à voir avec l'identité nationale au point de vue politique. C'est simplement une question d'identité et de fierté pour un sport dans lequel nous faisons partie de l'élite mondial.

Et en passant, l'aspect Québécois est partie intégrante du plan de Québécor.


mercredi 4 août 2010

Du hockey à la carte.

Au fil des ans, un des aspects qui s'est le plus amélioré dans le sport est la télédiffusion des parties et tout le visuel entourant leurs retransmissions. Récemment, les téléviseurs HD ont fait leur apparition et amélioré encore davantage la qualité du hockey télévisé. Le format 16x9 nous permet d'avoir une meilleure perspective d'ensemble et de pouvoir anticiper le jeu pratiquement comme si nous étions sur place. Les reprises télévisées représentent une valeur ajoutée pour le télé-spectateur. Si jusqu'aux années '90, l'avantage d'être sur place était indéniable par rapport à celui d'être devant son écran, il en va autrement aujourd'hui. Bien sûr, l'ambiance vécue sur place ne pourra jamais être pleinement ressentie à la télé mais que ce soit pour des raisons financières, d'accessibilités ou pratiques, certaines personnes ne peuvent se rendre au Centre Bell. Doivent-elles pour autant avoir accès au produit gratuitement alors que le spectateur, lui, doit payer en moyenne 60$ le billet, plus son stationnement, plus la consommation sur place, etc. ?

Avec la télé HD, les images sont tellement belles que plusieurs font maintenant le choix volontaire de regarder la partie à la télévision plutôt que de débourser de gros sous pour être sur place. La venue prochaine de la télévision 3D ne fera qu'accentuer ce phénomène casanier. Dans ces circonstances, ne serait-il pas normal que le téléspectateur paye également sa part pour regarder un match de hockey? En d'autres mots, est-il normal de pouvoir regarder sans frais les 82 matchs des Canadiens bien assis chez soit et de ne laisser qu'à ceux qui se donnent l'effort de se déplacer à grands frais toute la pression financière? Je ne crois pas! Je ne considère pas le fait d'inclure RDS dans son forfait télé comme étant un déboursé.

La télé-payante en matière de sport existe déjà. Les galas de boxes sont très souvent payants pour le télé-spectateur qui souhaite regarder le combat en direct. Pourquoi ce principe ne pourrait-il pas être appliqué au hockey? Je ne parle pas d'avoir des frais de 50$ par partie mais plutôt d'un montant symbolique de l'ordre de 3$ par partie ou d'un forfait annuel entre 100-150$. Je ne crois pas que ce montant empêcherait quiconque de suivre son équipe locale.

Le réseau NHL Center Ice offre un "billet de saison" dans tous les arénas de la ligue pour un montant annuel d'environ 250$. Ces redevances sont ensuite partagées par toutes les équipes du circuit. Il y a par contre un brouillage (black-out) dans les marchés locaux et c'est pourquoi les parties du Canadien ne sont pas disponibles sur NHL Center Ice au Québec. Le Canadien vend ses droits de télé-diffusion à RDS pour environ 20M$/année. Très peu d'équipes de la LNH ont la chance d'avoir de tels revenus de télévision. Une équipe qui utiliserait ce principe de télé-payante pour ses parties garderait les recettes pour elle-même.

Le plan de PKP

Québécor s'est vu octroyé une licence du CRTC pour TVA Sport. Ce réseau pourra entrer en onde dès l'automne 2011. Sa licence ne lui permettant pas d'être un réseau payant à 100%, je me suis fais dire que Québécor utiliserait TVA Sport pour rendre payantes une cinquantaine de parties des "Nordiques 2.0". Les trente autres parties seraient gratuites. Son plan reposerait, entre autre chose, sur un chiffre de 150,000 télé-spectateurs payants. À 3$/partie, cela ferait 450,000$ de revenus supplémentaires par matchs et, en gardant le chiffre de 50 parties payantes, 22,5M$ par saison. Ce sont 22.5M$ qui, avec un autre propriétaire, ne serait pas disponibles. Ces 22.5M$ enlèvent également de la pression au guichet et permettent de ramener le prix des billets à un coût qui soit accessibles à tous. Je crois d'ailleurs que le mot "accessible" est également au coeur du plan d'affaires de PKP. Des prix accessibles et une équipe accessible!

Nul doute selon moi qu'avec une équipe à laquelle les gens pourraient s'identifier, le chiffre de 150,000 téléspectateurs serait facilement atteint. Sans équipe dominante et avec très peu de joueurs auxquels les gens peuvent s'identifier, le CH obtient quatre fois plus que ça en moyenne. Je ne crois pas que le 3$, surtout s'il est accompagné d'un plus au niveau télévisuel, et ce serait le cas, soit un frein si énorme pour atteindre les 150,000 télé-spectateurs.

Avec ce principe d'affaire, les revenus de l'équipe ne dépendent plus uniquement de 41 parties locales où s'entasseraient 18,000 personnes. Les revenus proviendraient d'un nombre beaucoup plus grand de spectateurs et le nombre de parties locales se trouve, pour ainsi dire, augmenté. Le Québec a fait la preuve depuis toujours d'une passion inégalée pour le hockey et les cotes d'écoute sont bien souvent supérieures à celles enregistrées aux États-Unis tout entier. Dans ces circonstances, une équipe de hockey professionnelle à Québec peut être très rentable pour Québécor.

Je crois que l'amélioration de l'offre télévisuelle et la nécessité d'aller chercher des revenus supplémentaires afin de diminuer la pression au guichet rend légitime le fait de faire payer un montant symbolique aux télé-spectateurs.

Vos commentaires sont les bienvenus!


mardi 27 juillet 2010

Bettman, un allié pour Québec

J'ai longtemps contesté le travail de Gary Bettman et mon tout premier article dans ce blogue s'intitulait d'ailleurs "Le plan Bettman est un échec!". Je continue de croire que son plan est un échec. Mais je crois maintenant que Bettman est le premier à reconnaître qu'après 15 ans d'effort, il ne peut plus continuer dans la même direction et espérer décrocher le gros contrat de télévision américaine qu'il recherche depuis si longtemps. Il doit revenir à la base et cela signifie aller vers les marchés où se trouvent les amateurs de hockey. Et la base commence par Québec!

Les paroles de Bettman au mois de mai dernier concernant Québec et Winnipeg, paroles qu'il a ensuite défendues à plusieurs reprises, confirment selon moi son intention réelle de revenir au Canada. En octobre dernier, un propriétaire du Board of Governors déclarait d'ailleurs ceci à Eklund: "It's done, the Nordiques will be resurrected. The NHL wants to get back into Canada in the worst way and Quebec offers the most for a dozen reasons" Du même souffle, il donnait une échéance de deux ans et qu'il ne resterait qu'à déterminer si ce serait via une expansion ou une re-localisation. Les paroles de Bettman lors de la finale de la Coupe Stanley vont dans ce sens. Les paroles de Me Aubut la semaine dernière à St-Hubert vont également dans ce sens: "Pour ceux qui me le demandent, oui les Nordiques seront de retour à Québec" avait-il alors déclaré.

Me Marcel Aubut est avocat pour la LNH. Plus important encore, il est un ami personnel de Bill Daly et de Gary Bettman et il est surtout celui qui a mené Bettman au titre de commissaire et défendu sa candidature. Il me parait logique, dans une circonstance favorable pour le retour du hockey vers le Canada, que Bettman voudra lui retourner l'ascenseur et favoriser la candidature de Québec.

S'il est vrai qu'en 1995 pour Québec, Bettman n'a jamais mis l'ombre de l'effort qu'il déploie actuellement avec les Coyotes pour les garder à Phoenix, il faut être honnête et voir que les circonstances étaient bien différentes également chez nous. Politiquement, Parizeau et L'Allier n'avaient aucunement démontré le même intérêt pour le hockey de la LNH que Charest et Labeaume démontrent présentement. Le plafond salarial n'était pas en place et on brandissait toujours l'argument des besoins en santé dès qu'il était question d'un nouvel amphithéâtre.

Deux raisons poussent Bettman à s'investir autant dans le dossier des Coyotes. Son plan A étant d'amener la ligue à 32 équipes avec 4 divisions de 8 équipes et des séries intra-divisions, il veut d'abord se donner toutes les chances possibles de succès avec Glendale avant d'abdiquer. Si le 31 décembre 2010, date butoir pour trouver un acheteur voulant opérer les Coyotes en Arizona, l'équipe est toujours la propriété de la LNH, la Ligue pourra alors se tourner vers son plan B et déterminer elle-même où les Coyotes évolueront en 2011-2012. Et Bettman a clairement fait connaître ses choix: Québec et Winnipeg. Les rabats-joie, oubliez Kansas City, Las Vegas et autres villes américaines. La LNH a déjà commis cette erreur avec les villes de Colombus, Nashville, Caroline, Atlanta, Phoenix, Tampa Bay et Floride lors des expansions / relocalisations survenues il y a 12-15 ans. Elle ne répétera pas cette erreur. Elle retournera aux valeurs sûres, dans les villes où les partisans seront présents.

Je suis maintenant convaincu que Bettman peut être considéré comme un allier pour Québec. Il connait le plan d'affaires de Péladeau, il aime ce modèle d'affaires et il va appuyer la candidature de Québec aussitôt que la Ville aura annoncé la construction d'un nouvelle amphithéâtre. Ce dossier, tout comme celui des Coyotes, devrait être réglé avant la fin de l'année 2010. Du hockey de la LNH à Québec en 2011-2012? J'en suis très confiant!

mardi 13 juillet 2010

Why not Canada? partie 2


C'est avec grand intérêt que j'ai écouté la série "Why not Canada?" présentée conjointement par TSN et le Globe & Mail. Les conclusions de cette série ont d'ailleurs rejoints en grande partie les arguments que j'avais amenés dans mon article écrit avant le début de la série, à savoir que Québec et Winnipeg étaient en tête de liste alors que des problèmes légaux empêchaient les villes de Hamilton et de Toronto d'être considérées plus sérieusement pour l'instant par la LNH.

Dans l'analyse faite sur la Ville de Québec, une phrase du maire Labeaume m'a marqué plus que tout autre extrait. Dans cette phrase, il a dit: "Je veux régler la décision de construire l'amphithéâtre le plus rapidement possible, je ne veux pas manquer l'opportunité d'avoir une équipe."

Cette phrase nous laisse savoir deux choses: Tout d'abord, que Québec n'aura pas à attendre la fin de la construction d'un amphithéâtre neuf avant de pouvoir espérer le retour de la LNH, un engagement de construire serait suffisant pour qu'une équipe s'installe à Québec. On pourrait donc espérer le retour d'une équipe aussi tôt que pour la saison 2011-2012. La deuxième chose que cette phrase nous laisse comprendre ou plutôt, nous confirme, c'est qu'il a et qu'il y aura des opportunités.

Une de celles-ci est bien connue, il s'agit des Coyotes de Phoenix. La LNH en est présentement le propriétaire et a donné à la ville jusqu'au 31 décembre 2010 pour trouver un acheteur local désireux de garder l'équipe en Arizona sans quoi, le processus de re-localisation serait enclenché.

Il est impératif pour Québec de régler la question de l'amphithéâtre avant l'automne afin de pouvoir s'inscrire dans le "durby" des Coyotes. Québec serait évidemment en lutte avec Winnipeg mais puisque la LNH est présentement propriétaire des Coyotes, ce sera alors à elle de déterminer où elle souhaite voir la franchise s'établir. Évidemment, le prix offert sera important mais pas autant que si un groupe privé vendait l'équipe. La LNH aurait à analyser tous les aspects de l'offre de Québec et de Winnipeg. Non pas seulement le montant initial offert mais les chances de succès selon les différents plan d'affaires présentés par les nouveaux propriétaires en devenir. Le plan d'affaire de PKP a déjà été présenté à Gary Bettman et à la LNH et ces derniers ont été impressionnés par celui-ci. Ajouté à cela le fait que Me Marcel Aubut est celui qui a placé Gary Bettman à la tête de la LNH et que celui-ci pourrait sans doute vouloir lui retourner l'ascenseur et vous comprendrez que je suis très confiant quant aux chances de Québec. Si un amphithéâtre est annoncé d'ici là bien sûr!

À entendre toutes les rumeurs qui courent depuis 10 jours au sujet des Thrashers d'Atlanta et d'une possible réunion entre PKP, Angelil, Tanguay et Roy qui se serait tenue hier soir au Château Frontenac, il existe peut-être d'autres opportunités. Même si ces opportunités restent à être confirmées, toutes ces rumeurs démontrent bien tout l'enthousiasme qui règne présentement sur la Capitale.

Conservons ce bel élan d'enthousiasme et surtout, donnons-nous les moyens de concrétiser nos aspirations avec un bel amphithéâtre neuf!


mardi 6 juillet 2010

Why not Canada?

Globe & Mail et TSN ont analysé, sur plusieurs points, quatre marché canadiens susceptibles de recevoir une concession de la LNH. Winnipeg, Hamilton, Toronto et Québec sont les villes analysées dans cette série intitulée Why not Canada? et qui sera diffusée cette semaine.

Je ne connais pas encore les conclusions du Globe & Mail / TSN mais Gary Bettman a clairement laissé connaître ses choix en mentionnant les noms de Winnipeg et Québec à plusieurs reprises il y a un mois lors de la finale de la Coupe Stanley.

Nul doute que le marché de Hamilton pourrait supporter une équipe de la LNH. Il en va de même pour Toronto qui serait capable de faire vivre 2-3 et même 4 équipes. Un problème de taille empêche par contre, pour l'instant, ces deux villes d'être considérées plus sérieusement par la LNH: Les Maple Leafs de Toronto et le groupe MLSE (Maple Leafs Sports Entertainment). L'article 4.3 de la constitution de la LNH (1) indique qu'une équipe doit donner son accord pour permettre à une autre équipe de s'installer sur son territoire. Cette lettre envoyée par les avocats des Maple Leafs (2) en 2006 indique clairement les intentions de ceux-ci à défendre leur intérêt advenant l'installation d'une franchise sur leur territoire. Hamilton et, évidemment, Toronto sont sur le territoire des Maple Leafs. Et si jamais les Maple Leafs changeaient d'idée et voyaient d'un bon oeil l'installation d'une 2ième franchise à Toronto, un autre problème surviendrait alors. Et c'est le même que Québec: L'amphithéâtre. L'acquisition seule d'un terrain sur lequel on pourrait ériger un amphithéâtre dans cette métropole coûterait environ 400M$. Et puisque le Air Canada Center (ACC) reçoit déjà plusieurs spectacles, il deviendrait difficile pour le nouvel amphithéâtre d'être rentabilisé. Il est presque impossible pour une 2ième équipe de s'installer dans le ACC puisque les Maple Leafs partagent déjà l'amphithéâtre avec les Raptors de la NBA.

QUÉBEC et WINNIPEG

Québec et Winnipeg ne font pas face à cette contrainte de droits territoriaux et c'est sans doute une raison importante expliquant les motivations de Gary Bettman à vouloir "réparer les erreurs du passé". Québec n'a pas encore d'amphithéâtre mais celui proposé par le groupe J'AI MA PLACE (3) changerait une faille dans la candidature de Québec en force majeure. Nul doute dans ma tête qu'avec ce genre de bâtisse, Québec devient en avant de Winnipeg. La LNH est un club privé et un amphithéâtre de 18,000 places vs un de 15,000 à Winnipeg s'ajouterait aux autres avantages que représente Québec sur le plan géographique et historique. Je ne veux rien enlever à Winnipeg mais pour la LNH, c'est sans doute plus "sexy" d'avoir une équipe à Québec plutôt qu'à Winnipeg. Pour l'instant, seul l'amphithéâtre donne un avantage à Winnipeg sur Québec mais disons que le dossier d'amphithéâtre à Québec avance bien et je m'attends à une annonce de construction avant la fin de l'année.



(1) http://multimedia.thestar.com/acrobat/0e/bf/faddf06240c5bf8d958eb8855bec.pdf
(2) http://assets.sbnation.com/assets/161606/Leafs_Letter.pdf
(3) http://www.jaimaplace.com/page/le-nouveau-colisée-1

mardi 8 juin 2010

Le message de la LNH à Québec: Bâtissez et nous viendrons!


Depuis le début de la finale, le commissaire de la LNH a parlé à plusieurs reprises de Québec et Winnipeg en répétant à chaque fois que ces villes étaient sur le haut de sa liste pour une expansion ou une re-localisation. Il a mentionné vouloir réparer les erreurs du passé.

Hier, en entrevue avec Dominic Morais de CHOI FM, une radio de Québec, Bill Daly déclarait: "Je dirais seulement que l'intérêt est là, qu'il nous a été manifesté et que ça nous intéresse."

Aujourd'hui, c'était au tour de Gary Bettman de se retrouver à CKAC avec Michel Langevin (1) pour parler, et il le savait trop bien, de Québec et Winnipeg. Si le projet de Québec n'était pas sérieux, pourquoi, en pleine série finale, la ligue accepterait-elle toutes ses entrevues et pourquoi parlerait-elle si ouvertement de Québec. Une chose est sûre, la LNH ne cherche pas à éviter les questions sur ce sujet. Pourquoi le faire alors que l'attention devrait être sur la série finale entre Philadelphie-Chicago? Serait-ce pour passer un message à Québec?

Le message ne se décode pas en n'écoutant que les mots utilisés par les dirigeants de la Ligue mais plutôt en analysant les agissements de ces derniers. Il est évident que Gary Bettman ne pourra jamais dire directement: "Hey Québec, bâtissez-vous un édifice afin que l'on re-localise les marchés déficitaires comme Atlanta, Tampa Bay ou Long Island?" et c'est pourquoi, en entrevue, Bettman et Daly restent vague en ne donnant aucun échéancier. Par contre, en multipliant les mentions de Québec et en cherchant presque à provoquer les occasions d'en parler alors que la Ligue est en pleine série finale, je crois pourtant que c'est le message que la LNH envoie à Québec. Bettman n'a pas simplement fait mention de Québec au milieu d'une entrevue donnée par hasard au cours des vacances d'été. Il a d'abord fait mention de Québec dans un point de presse officielle et est depuis revenu sur le sujet à au moins quatre reprises alors que, je le répète, nous sommes au moment le plus important du calendrier de la LNH.

La portion importante de l'entrevue avec Michel Langevin (1)

Et quand ça fait plus de neuf minutes que le sujet est discuté et que l'animateur fait un résumé avant de passer à un autre sujet, le commissaire lui-même décide de revenir sur le sujet en réaffirmant la nécessité pour Québec d'avoir un amphithéâtre. (Avancez l'entrevue à 9m10sec. et écoutez les 50 secondes suivantes avant de continuer à lire.)

Vous croyez que le projet de Québec n'est que du vent? Si c'était le cas, il aurait, après 9 minutes, été bien heureux de voir M. Langevin finalement changer de sujet mais ce n'est pas du tout ce qu'il fait. Pour ma part, j'y vois un message direct pour Québec. Un message du genre, bâtissez et nous viendrons! Et il le répète à 2 reprises dans ces 50 secondes tout en spécifiant avoir rencontré le Premier Ministre du Québec, le maire de Québec, avoir eu des rencontres importantes démontrant un intérêt réel.

Pour l'instant, le message de la LNH ne peut être plus clair. C'est à nous de le décoder. L'attitude de Bettman dans ce dernier 50 secondes et surtout la multiplication des interventions faites par la ligue dernièrement pour parler de Québec font en sorte que le message doit être décodé et compris: Bâtissons un amphithéâtre et ils viendront!

(1) http://www.ckac.com/hockey/nouvelles/les-gens-de-quebec-doivent-etre-patients-gary-b-16962.html

dimanche 6 juin 2010

Bettman délie sa langue pour aider à délier les cordons de la bourse.



Il n'y a pas si longtemps, lorsque le commissaire de la LNH Gary Bettman parlait des villes susceptibles de recevoir une concession via l'expansion ou la délocalisation, il nommait, dans l'ordre ou dans le désordre, les villes de Kansas City, Las Vegas, Winnipeg, Québec, Sud de l'Ontario, etc. Il était toujours très vague. Du moins, jusqu'à ce point de presse du vendredi 28 mai dernier! Au cours de ce point de presse réalisé en marge de la finale de la Coupe Stanley, il a clairement signifié son intention de réparer les erreurs du passé. Il a depuis, à deux reprises, défendu vigoureusement son point de vue sur Québec et Winnipeg. D'abord durant le deuxième entracte du match #3 de la finale à CBC (1), puis le lendemain à Fan 590, une station de radio torontoise (2).

Bettman a la réputation de demeurer très discret sur les intentions de sa ligue, surtout lorsque rien n'est réellement concret, et de mesurer l'impact de chacun de ses mots. Deux questions importantes sur ce point de presse se posent alors: Pourquoi Bettman parle-t-il de Québec et pourquoi le fait-il alors qu'est sur le point de s'amorcer la grande finale de la Coupe Stanley ?

Dans le milieu des affaires et particulièrement lorsque des gens de haut niveau interviennent, toutes les actions et toutes les paroles sont mesurées et rien n'est laissé au hasard. Voici ce qui s'est passé dans les dernières semaines: 1- Pierre-Karl Péladeau a confirmé son intérêt pour un club de hockey de la LNH à Québec, 2- Bettman a dit vouloir réparer les erreurs du passé et 3- la nouvelle a ensuite coulé, dans Le Soleil, qu'il y avait effectivement eu une rencontre entre Bettman et PKP le 20 mai dernier. Pourquoi l'apprend-t-on dans Le Soleil alors que PKP possède le Journal de Québec ? Tout simplement parce qu'il aurait été mal vu d'apprendre dans le journal du "grand boss" que celui-ci avait eu une rencontre secrète avec le commissaire alors que cela passe comme du bon journaliste d'enquête de l'apprendre dans le journal concurrent. Si PKP perd un "scoop" à court terme, il gagne à long terme si ce "scoop" donné au concurrent lui permet d'arriver à ses fins.

Ce n'est plus un secret pour personne, Pierre-Karl Péladeau prépare présentement son montage financier et une partie importante de celui-ci est relié à l'amphithéâtre. Il a d'abord besoin de connaître l'engagement financier des divers paliers de gouvernement dans la nouvelle bâtisse de même que le montant de commandite rattachée au nom de l'amphithéâtre. Pour ce qui concerne le financement public, la Ville de Québec s'est déjà engagé pour 50M$ de dollars, le Provincial pour au moins 100M$ mais il reste au Fédéral à se commettre.

Et la commandite reliée au nom de l'amphithéâtre? Ces commandites sont des contrats qui ne se renouvellent pas annuellement et c'est pourquoi il est important de connaître quelles activités sont susceptibles de s'y dérouler avant d'embarquer dans une telle commandite. Les contrats s'étalent habituellement sur une durée d'au moins 10 ans. Si une compagnie est intéressée a acheté le nom de l'amphithéâtre si une équipe de la LNH y évolue, elle n'a peut-être absolument aucun intérêt si ce n'est pas le cas et c'est pourquoi des ententes à deux volets (avec ou sans équipe) sont probablement difficiles, voire impossibles, à conclure.

Les déclarations de Bettman seraient-elles un coup de main au groupe Québécor dans ses négociations avec les différents paliers de gouvernements ainsi qu'avec les compagnies intéressées par le nom de l'amphithéâtre. Puisque rien n'est laissé au hasard dans ce milieu, je crois sincèrement que, par ses paroles, Bettman donne l'assurance à Québec qu'il y aura bel et bien du hockey à court terme dans la Capitale tout en facilitant le travail de PKP lorsqu'il négocie avec de possibles commanditaires. Desjardins, Labatt et Telus seraient dans la lutte pour le nom de l'amphithéâtre. Pour ces compagnies, se faire dire par PKP que les contacts avec la LNH sont encourageants et qu'il est fort probable que du hockey professionnel se déroule à l'intérieur d'un futur amphithéâtre est bien mais se faire confirmer les intérêts de la LNH pour la Ville de Québec par le commissaire dans un point de presse officiel réalisé le jour du début de la finale de la Coupe Stanley, c'est une assurance encore plus importante.

Et pourquoi justement Gary Bettman le fait-il dans ce point de presse alors que la finale de la Coupe Stanley est sur le point de débuter? Tout simplement parce que ce projet de retour peut se réaliser beaucoup plus rapidement qu'on le pensait il y a 6 mois si on accélère le processus. Tellement rapidement que je commence même à penser que ce pourrait être dès cet automne. Je me souviens que le 14 mai 1995, quand j'ai assisté à la dernière partie à domicile des Nordiques, j'étais très loin de penser que je venais d'assister à la toute dernière partie de leur histoire. Et pourtant, 11 jours plus tard, Me Aubut nous annonçait que c'était la fin. La même chose peut très bien se reproduire pour des concessions comme les Islanders ou le Lightning.

Quand Bettman était vague sur les villes intéressées par la LNH, on pouvait croire à juste titre qu'il faisait ça pour mettre de la pression sur des villes existantes de la LNH afin que celles-ci construisent des édifices modernes ou pour réveiller les spectateurs en leurs montrant l'épée de Damocles qui leurs pendaient au-dessus de la tête s'ils ne démontraient pas un plus grand intérêt pour leur équipe. Mais quand Bettman précise des villes comme Québec et Winnipeg comme il l'a fait à 3 reprises dans les 10 derniers jours et qu'il déclare vouloir réparer les erreurs du passé, c'est à Québec et Winnipeg qu'il envoie un message! À nous de le décoder et d'embarquer dans l'aventure.

Du hockey à Québec à l'automne 2010? Je garde espoir. Du hockey à Québec à l'automne 2011? J'en suis maintenant convaincu.



(1) http://www.cbc.ca/sports/hockey/story/2010/06/02/sp-maclean-bettman.html
(2) http://radioego.com/ego/listen/5134

lundi 31 mai 2010

Réparer les erreurs du passé.


Vendredi dernier, le commissaire Gary Bettman a utilisé les termes "réparer les erreurs du passé" pour parler d'un retour éventuel de la LNH à Québec et Winnipeg. Pour tous les amateurs de hockey désireux de voir la LNH revenir dans nos murs, il s'agit d'une ouverture réelle de la LNH pour Québec. Les récents mois ont été encourageants sur plusieurs points concernant ce projet de retour de la LNH mais cette déclaration nous permet de croire que celui-ci vient de franchir une étape supplémentaire et qu'il est peut-être à nos portes. Si nous nous prenons en main!

La LNH admet que le départ des Nordiques était une erreur. Il est maintenant temps pour Québec d'admettre également la partie importante du blâme qui lui revient concernant le départ de son équipe. Ne pas construire d'amphithéâtre à Québec en 1995 était une erreur. Il est impératif que nous réparions cette erreur du passé!

Un nouvel amphithéâtre à Québec lancerait un message de dynamisme et de rajeunissement de la vieille capitale. Il donne du même coup les outils à Québec pour réaliser ses plus grandes aspirations. Qu'on arrête de niaiser avec le "puck", le filet est ouvert et il faut tirer profit de la situation.

Nul doute, le retour de Québec dans la LNH serait profitable pour la LNH mais c'est avant tout à Québec que le retour de la LNH à Québec profiterait le plus!

Je suis en faveur d'un financement public pour un nouvel amphithéâtre à Québec. Plus d'un million de personnes passent annuellement par le colisée actuel. C'est un nombre bien amplement suffisant pour justifier l'implication des fonds publics dans la construction d'un édifice moderne susceptible de devenir le nouveau symbole de fierté de la Capitale.


vendredi 7 mai 2010

Les Coyotes de... Winnipeg?


















Les Coyotes évolueront-ils à Phoenix la saison prochaine ? La LNH, après avoir sauvé la concession en l'achetant pour la conserver dans le désert, croyait bien être sous le point de revendre l'équipe à Jerry Reinsdorf confirmant ainsi l'avenir des Coyotes à Phoenix. Mais voilà que Reinsdorf ressort sa clause de sortie après 5 ans si l'équipe ne réussit pas à faire ses frais, chose qu'elle n'a pas réussi à faire à ses 13 premières années. En fait, c'est plus de 300M$ que l'équipe a perdu depuis son transfert à Phoenix dont 30M$ à chacune des trois dernières saisons. Et puisqu'il reste encore 24 ans au bail, la ville de Glendale ne veut pas accorder cette clause de sortie à Reinsdorf.

Glendale a donc demandé au groupe Ice Edge de revenir à la table de négociation. Plus tôt en avril, la ville de Glendale avait rejeté l'offre du groupe Ice Edge en faveur de l'offre de Reinsdorf, croyant pouvoir finaliser facilement les derniers détails. Mais voilà que ces détails qui incluent cette clause de sortie après 5 ans font faire demi-tour à la ville. En fait, nous n'en sommes pas à un demi-tour près dans la saga des Coyotes. Tous ces demi-tours font en sorte qu'on tourne en rond depuis plusieurs mois dans ce dossier...

Quant à elle, l'offre initiale du groupe Ice Edge engageait la ville de Glendale à payer les pertes d'opération. Dois-je répéter que c'est presque 100M$ qui a été perdu au cours des 3 dernières années!!! Ice Edge et la Ville de Glendale parviendront-ils à s'entendre...? On part de loin.

Tout cela fait en sorte qu'aujourd'hui, Winnipeg se retrouve plus près que jamais de ravoir son équipe. On parlait de demi-tours plus tôt... Winnipeg vers Phoenix en 1996. Phoenix vers Winnipeg en 2010 ?

Les trois prochaines semaines sont déterminantes pour l'avenir du hockey à Phoenix. Quel avenir au fait? Voici ce que déclarait en cours l'ancien propriétaire de l'équipe, Jerry Moyes, devant le Juge Redfield T.Baum avant que celui-ci n'accorde l'équipe à la LNH plutôt qu'à Jim Balsillie à l'automne dernier: "Je crois avoir fait ma part. J'ai mis beaucoup d'argent et de temps pour les Coyotes. J'ai fait de mon mieux pour que ça marche. Le hockey ne marchera pas dans le Sud. Le plan Bettman n'est pas réalisable."